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Bonjour,
Nous avons déjà vu des assistantes sociales mais malheureusement il semblerait qu’aucune dérogation ne soit possible d’autant qu’elle n’est pas sevrée. Nous avions trouvé des appartements thérapeutiques mais il faut passer des entretiens. A chaque fois la réponse est négative car elle ne veux pas arrêter de boire.
C’est vraiment le serpent qui se mord la queue. Je sais que son état se dégrade et je pense que d’ici quelques semaines voir quelques jours il va y avoir un nouvel incident.
Quoiqu’il arrive nous restons près d’elle et la soutenons.
A bientot MarieBonjour,
Je vous remercie pour vos réponses.
Hier encore une autre crise, elle saigne depuis plus d’une semaine mais ne veux ni aller à l’hopital ni faire venir un médecin…. Comme d’habitude après avoir essayé de la convaincre pendant une heures, avec patience des cris, des larmes des claquements portent. Pour finalement rentrer chez moi avec une terrible angoisse.
Nous voyons son état se déteriorer de jours en jours sans pouvoir rien faire.
Quel terrible sentiment d’impuissance et de culpabilité… c’est terrible. Mais vie familiale finalement en prend un coup. A un tel point que je ne suis bien qu’au boulot en pleine activité à me vider la tête de tout cela.
Merci encor pour votre écoute et votre attention
MarieBonsoir,
Vos différents témoignages me parlent. Ma mère est alcoolique depuis plus de quinze ans. Il y a plus de quatre ans nous avons appris qu’elle avec une cirrhose. Le foi a décompensé et elle avait fait une hémoragie digestive. A chaque hospitalisation, les médecins nous disent qu’il ne lui reste que quelque temps à vivre. Depuis, elle est hospitalisée en réanimation environ une fois par an pour un séjour variable.La dernière fois en mai dernier le foi ne fonctionnait plus qu’à 20%. Mais à chaque fois elle replonge. Elle ne réagit pas. Nous la soutenons dans son combat mais le plus dur est pour elle. Je crois aujorud’hui que la maladie a pris le dessus. Ce qui ne m’empêche pas d’être présente jusqu’au bout.
Voilà. CourageBonsoir,
Je viens de lire tous vos messages et je me sens à la fois soulagée de n’être pas la seule à vivre cela mais un peu pessimiste face aux peu de solutions que les pouvoirs publics proposent aux familles.
Ma mère est alccolique depuis plus de 15 ans, il y a environ 1 an les médecins ont diagnostiqué le syndrome de korsakoff sans trop nous expliquer, à mes soeurs et moi, ce dont il retournait. De plus elle est atteinte d’une cyrrhose et le foi à déjà décompensé.
Depuis un an nous frappons de porte en porte pour essayer de trouver des solutions adaptées à sa maladie. Pour les maisons de retraite elle est trop jeune (54 ans), pour les centres thérapeutiques elle ne veux pas deccrocher, quand aux hopitaux forcément dès qu’elle va mieux elle repart chez elle.
Nous savons que face à cette maladie, nous sommes impuissantes, mais il est difficile de baisser les bras et de la voire se dégrader de jour en jour.
Nous avons la chance d’être trois et nous pouvons nous relayer : dès qu’il y en a une qui baisse les bras les autres prennent le relais. Ceci dit, nous ne pouvons pas rester avec elle 24 h sur 24. Nous avons des enfants, un boulot…. Nous avons essayer de mettre en place des aides ménagères…. pour qu’elle puisse être seule le moins possible. Idem au vu de son âge, il a été impossible de continuer d’autant qu’elle refuse que quelqu’un entre chez elle. Il est même compliqué pour nous d’y aller. Nous entretenons sa maison mais à chaque fois se sont des cris, des insultes… Nous avons été obligées d’enlever la bouteille de gaz et tout autre chose qui pourrait être dangereux pour elle. La seule chose que nous avons réussi à mettre en place est une mesure de curatelle renforcée. Mais cela ne la protège que financièrement.
Elle ne se souvient plus de nos enfants, elle est insultante et parfois violente. Nous évitons de nous rendre seule chez elle. Au minimum nous sommes deux.
Je sais que c’est une maladie, mais mes sentiments sont mélangés entre la colère, l’incompréhension, la culpabilité de ne pouvoir rien faire.
Il nous est arrivé qu’au cours de ses noubreux séjours à l’hopital, que le personnel soignant nous fasse des reflexions ou nous demande ce que l’on faisait pour elle.
Aujourd’hui je suis persuadée qu’elle ne s’en sortira pas, les médecins sont très persimistes quant à son espérance de vie mais je souhaite qu’elle puisse finir sa vie tranquillement dans un endroit sain et calme.
Je vous remercie.
