nanette31

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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 27)
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  • en réponse à : Le papa de Luuna est décédé #153878
    nanette31
    Participant

    bonsoir Luuna, cela fait longtemps que je n’ai pu venir sur le forum et j’ai lu cette triste nouvelle, mais sachant la souffrance de vivre qu’entraine l’alcool : la fin de la vie est la fin de la souffrance. c’est facile à dire car perdre un être cher (surtout son père) est aussi souffrance mais au moins il ne souffre plus lui…et toi comme tu l’exprimes si bien tu vis maintenant qu’il est parti avec de bons souvenirs partagés avec ton papa et non plus avec la souffrance de la vie quotidienne de le voir malade…voilà on ne se connait pas mais mon mari souffrant d’une psychose alcoolique aussi subira le même sort mais la question est quand ?
    alors comme le disent d’autres personnes sur ce forum, c’est entre nous qui vivons les mêmes expériences que nous trouvons le réconfort et l’écoute que l’on ne trouve nulle part ailleurs…et surtout on ne se sent pas seuls et isolés…..amicalement et sincèrement…

    en réponse à : Quelques conseils d’un alcoolique #144007
    nanette31
    Participant

    bonjour, je viens de lire votre témoignage et sans vous connaître je me dis que vous avez vraiment du courage et que cela a dû être extremement dur pour vous…mon mari a 42 ans, il est alcoolique et malgré son état de santé pitoyable et les multiples menaces des médecins neurologues et gastro entérologues, il ne cesse de répéter que jamais il ne s’arretera.de boire l’apéro (sauf que pour lui un apéro est à la puissance 10 !!!!) il dit que les médecins exagèrent tous quand ils lui parlent de sa mort iminente…
    j’aimerai tellement que mon mari est votre force pour s’en sortir mais c’est une utopie…je hais cette force inaccessible qui le pousse à recommencer encore et encore…jusqu’à descendre plus bas à chaque fois…
    il n’accepte même plus que j’appelle le médecin…il n’a plus de traitement depuis des mois il dépérit peu à peu il est en refus total de soins…
    a force de souffrir on s’est forgé une carapace avec mes 2 filles et on s’est faite à l’idée que c’est son choix et qu’il va mourrir plus jeune que prévu…
    meme si elles sont petites (13 et 10 ans) on sait ce qui va arriver on est préparée mais ça dure et moi qui m’occupe de lui je constate sa déchéance jour après jour dans une totale impuissance, et je pense que sa mort sera un soulagement pour moi et les filles mais avant tout pour lui car plus ça va et plus il souffre et il va finir dans des souffrances horribles s’il continue…et je sais que rien ne changera….

    en réponse à : ma femme continue de boire derriere mon dos. #143137
    nanette31
    Participant

    bonsoir, j’ai été touchée par votre témoignage (mon mari est atteint de psychose alcoolique à un stade désesperemment avancé c’est une catastrophe : notre vie de famille (2 filles) et de couple a complètement été anéanti par ce fléau) je voulais vous témoigner aussi que j’ai ressenti exactement la même chose que vous et cela tellement de fois… et ensuite on arrive à ce stade d’épuisement total (car à force de croire aux « je regrette, c’est fini, ça ne se reproduira plus, c’est la dernière fois, « je t’aime » tu es ce que j’ai de plus important avec les enfants…etc…etc…) on n’a qu’une envie c’est de se sauver et de sauver les enfants…il faut en effet sortir de cet enfer et de ce cercle vicieux …c’est si terrible à vivre et je suis sure que seules les personnes qui vivent avec un alcoolique peuvent comprendre la souffrance engendrée sur nous et les enfants…(je ne remets pas en cause que l’alcoolique lui même souffre) mais ce que nous ressentons est un tel mélange de haine, de pitié, de colère, de désespoir, d’envie de les secouer …et toutes ces pulsions que l’on a et qui ne servent absolument à rien si ce n’est qu’à nous torturer l’esprit..le seul combat que l’on doit mener c’est se sauver nous-même surtout les enfants et après se dire que le combat de l’alcoolique n’est pas le notre seul lui peut se sortir de là …je veux pas vous décourager mais c’est peine perdue que de lutter sans que votre épouse ne souhaite s’arrêter ou se faire aider et d’abord : accepte -t-elle le fait que sa façon de boire relève d’un comportement alcoolique? le reconnait-elle ? ou le nie -t-elle ? même sachant que vous trouvez les bouteilles partout ? car tant qu’elle le refuse vous ne pourrez rien pour l’aider : la seule chose c’est que vous allez vous épuiser moralement et physiquement. voilà c’est juste un avis personnel mais j’ai voulu vous dire « courage » et si vous êtes décidé à vous sortir de cet enfer croyez-moi, c’est à mon humble avis une bonne idée. ce qui n’empeche pas après de lui venir en aide si elle a besoin mais le fait de ne plus subir l’alcoolisme de son conjoint au quotidien permet de mieux supporter tout le reste..et de pouvoir vivre autrement et décrocher de se stress et cette tension quotidienne…personnellement je suis partie avec mes filles dans l’urgence ça a été des moments terribles de doutes car c’est un tournant de la vie mais croyez moi l’effet a été bénéfique pour mes filles …la vie est plus « sereine », on dort la nuit (chose qui était devenu impossible avec mon mari qui hurlais sans arrêt, il dormait le jour et criait la nuit) on n’a plus peur des cris, je ne me lève plus les nuits pour le lever de parterre maintes et maintes fois, fini la peur au ventre quand on rentrait du travail et de l’école….et j’en passe ….on vit au calme et on peut enfin dormir sur nos deux oreilles…c’est si bien de se sentir en sécurité chez soi : rien que pour ça ça vaut la peine de partir…même si en parallèle il faut se réhabituer à vivre « seul » mais c’est préférable car l’alcool nous aurait détruites. d’ailleurs si vous lisez d’autres témoignages dans ce forum vous verrez qu’on est très nombreux à souffrir de ce fléau …pour ma part je suis partie depuis juillet 2007 mais je suis la seule à aider (ou plutot à m’occuper de mon mari qui est devenu « grabatère » à 90%, ses facultés se dégradent et malgré cela il continue)..seule la mort l’arrêtera …comme il est jeune (42 ans) son organisme tient encore le coup mais les médecins ne m’ont pas donné grand espoir alors humainement je ne peux pas supporter de savoir que mon mari meure seul et dans la déchéance totale, dans l’indifférence totale…car malgré tout il a été quelqu’un de super . »autrefois » au temps du bonheur mais l’alcool l’a emporté dans ses « entrailles » …la mort le soulagera et nous apaisera….nous pourrons enfin avec les filles faire le deuil de cet homme (mari et papa) que l’on a tant aimé….car ce qu’il ne faut pas oublier c’est que derrière l’alcoolique se cache une personne qui a tellement compté pour nous….et qui était si cher à nos yeux et dans nos coeurs.

    en réponse à : Alcool #139077
    nanette31
    Participant

    bonsoir, mes filles ont 9 ans et demi et 13 ans bientôt pour l’autre. c’est sûr que la déception pour les enfants est immense, surtout quand on s’accroche à l’espoir que sa maman (ou son papa) va enfin finir par se soigner pour de bon…alors la déception est toujours plus grande. pour ma part et les sentant sans cesse souffrir (comme moi), j’ai choisi de me faire aider par le médecin traitant puis par une psychologue pour évacuer cette souffrance et j’ai appris avec le temps qu’il ne faut rien leur cacher (sans rentrer non plus dans les détails) mais elles ont compris que l’alcoolisme de leur papa est une maladie qu’elles ne sont pour rien en cause (car au début quand c’est arrivé, je me suis remise en cause, me culpabilisant et pensant que le problème venait de moi, mais les petites aussi se faisaient pleins d’idées (du style : il nous aime plus on n’est pas « aimables » qu’est ce qu’on a fait ? pourquoi papa fait ça c’est de notre faute ? ….et j’en passe tous les questionnements que cela entraine, et toutes ses peurs…)
    elles savent maintenant que malheureusement leur papa refusant de reconnaitre son état et de se soigner, il ne peut que lui arriver malheur, on aborde le sujet de sa mort et elles savent qu’elles peuvent en parler à tout moment et quand elles en ressentent le besoin. C’est une bien triste réalité (que l’on subit) mais il faut faire avec c’est celle de notre histoire mais elles savent et c’est important que dans la vie il y a eu et il y aura du bon , car on se remémore les périodes heureuses , les périodes pendant lesquelles leur papa était présent pour elles, physiquement et moralement. on sait qu’il y a le papa d’avant et le papa comme il est devenu. nous c’est notre façon de nous en sortir pour l’instant. d’accepter ce qui va arriver comme quelque chose d’inévitable et sur lequel nous n’avons aucun pouvoir …et je te rassure on passe tous par ces périodes ou l’on déteste cette personne qui pourtant est si chère dans notre coeur, on passe de la révolte à la pitié, à la colère à la peur…à l’incompréhension, tout un mélange de sentiments opposés qui nous embrouillent tellement l’esprit on finit par ne plus savoir par quel bout continuer…si toi aussi tu as vécu l’alcoolisme de ta mère c’est évident que ça doit te torturer l’esprit de voir ta soeur reproduire le même schéma, mais en fait il parait que certains enfants malgré avoir vécu le pire avec leur parent alcoolique reproduise la même chose une fois adulte …c’est si compliqué d’essayer de comprendre …allez bon courage car en fait c’est vrai que ça soulage de partager avec d’autres dont la vie est perturbée par cette m…. d’alcool,
    mais personne n’a de solution…chaque personne qui boit a sa propre vie entre ses mains et elle en fait ce qu’elle veut indépendemment de ceux qui l’aiment et l’entourent. Nanette.

    en réponse à : Alcool #138923
    nanette31
    Participant

    Bjr, pour répondre à ta question, mon mari a toujours refusé toute aide, toute cure, quand il a été hospitalisé (plus de 14 fois …en deux ans) ça a toujours été en HDT, ou bien parce que son état était tellement grave qu’il partait sans s’en rendre compte…et à l’hopital quand il avait retrouvé ses esprits, une fois soigné , la première chose qu’il a toujours voulu c’est quitter l’hopital aussitôt, et rentrer pour recommencer il a toujours tout refusé, les cures, les psychologues, les psychiatres, les groupes de paroles..toute aide qui aurait pu le sortir de là il a toujours refusé (et ça c’est très dur à encaisser mais avec le temps et du recul on finit par y arriver, car on en a tellement marre à force de souffrir et d’espérer quelque chose qui n’arrivera jamais (mais attention là je cite notre cas personnel chaque situation et chaque être réagit différemment) ta soeur y arrivera peut-être, personne ne peut le savoir. la seule chose c’est que c’est très dur de vivre en acceptant la destruction d’une personne qu’on aime… et surtout se dire ça va durer combien de temps ? quand ce cauchemar va s’arrêter ? allez bon courage… quelles ages ont ses filles ? (le tutoiement ne te dérange pas?)

    en réponse à : Alcool #138642
    nanette31
    Participant

    bjr, c’est dur d’avoir un proche alcoolique, mais il faut essayer de protéger au maximun les enfants , votre soeur a t elle un mari ? c’est terrible pour des enfants de voir leur parent (père ou mère) se détruire ainsi, il faut vraiment leur expliquer qu’ils n’y sont pour rien, en parler à des gens qui ont l’habitude. si elle a fait des cures, il doit y avoir des assistantes sociales qui peuvent vous donner des conseils, ou vous pouvez les voir dans un autre cadre, il y en a partout …mais les cures qu’a fait votre soeur c’est parce qu’elle le voulait ou a t elle été forcée ? car la guérison dépend de sa propre volonté(on fait que nous répéter ça…). il faut permettre aux enfants d’en parler et justement aborder le sujet. il faut qu’ils sachent la vérité même si elle est dure à entendre. ils seront plus fort pour continuer dans leurs vie. mais je sais que ce doit être très dur, car c’est votre soeur vous voulez l’aidez et vous vous sentez si impuissante et bien c’est normal. si elle veut s’en sortir elle a le pouvoir de le faire, vous pourrez vous battre de toute vos forces, cela ne servira à rien, le combat c’est à elle de le mener (je vous répète là tout ce que les médecins et spécialistes m’ont dit pour mon mari) alors ne vous découragez pas, gardez plutot
    vos forces pour sortir les filles le maximum de cet enfer car elles c’est ce qu’elles vivent certainement…je suis peut être dure mais mes filles et moi on a vécu la même chose et je suis partie tellement la vie était insupportable avec mon mari alcoolique (malgré tout l’amour que je lui portais) il a fallu faire un choix et j’ai fait celui de la vie…c’est dur mais c’est comme ça; celui qui boit sinon entraine toute sa petite famille vers le bas (sans le vouloir, sans s’en apercevoir, mais c’est ainsi…) alors il faut sauver ce qu’il reste de la famille avant d’être tous entrainés en bas…cela ne veut pas dire laisser tomber, moi j’aide toujours mon mari mais avec beaucoup de recul et je vis ailleurs seule avec mes filles. voilà je sais pas si mon témoignage t’auras un peu éclairci les choses, en tout cas sache que ton cas n’est pas isolé on se retrouve tous dans la même détresse et même impuissance face à l’alcool. il faut essayer de frapper à plusieurs portes…et surtout surtout ne pas rester seul face à ça, en parler extérioriser tout ça , c’est vraiment le premier pas, pour le malade et pour l’entourage.
    VOILA ce n’est que mon humble avis d’après ma triste expérience. mais la vie continue il faut avancer pour les enfants…bon courage …

    en réponse à : Que puis-je faire pour arreté L’ALCOOL? #136902
    nanette31
    Participant

    bonsoir à tous, en fait je voulais dire à Angienico que je comprends tout à fait ce qu’elle ressent, on est tiraillé entre la douleur de voir un être proche souffrir à cause de son état de santé tellement atteint et entre l’envie de les secouer et de leur crier « mais réagis bon sang !! fais quelque chose pour te sortir de là  » soigne toi , toi seul peut te tirer de là …!!!tu vas mourrir avec tes bouteilles… » on est sans arrêt pris entre la colère, l’incompréhension, la tristesse, la culpabilité( même si ‘on a beau se dire que l’on fait tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider), la déception, l’angoisse du lendemain, du « comment vais-je le trouver aujourdh’ui? dans quel état ? jusqu’à quand le cauchemar va-t-il durer ?
    en tout cas Angienico tu n’es pas dure avec lui comme tu le dis, tu es réaliste et tu en as tellement marre toi aussi d’assumer et d’endurer toutes ces phases consécutives à ses prises d’alcool répétitives (que seuls les proches qui s’occupent d’un alcoolique savent de quoi il s’agit). On vit un véritable cauchemar qui ne s’arrête jamais quand on a affaire à quelqu’un qui refuse d’essayer de se soigner. alors courage et tes pensées sont tout à fait normales, il use ta maman jusqu’à l’os et toi aussi tu trinques. courage aussi à toi je te comprends mais c’est tellement compliqué ce qu’on ressent tout se mélange tellement…à bientôt et je me demande ce que devient Loran…j’espère qu’il donnera de ses nouvelles et qu’elles donneront espoir à d’autres..il faut y croire car pour certains ou certaines ils ont trouvé la force de s’en sortir comme Japy, cela donne de l’espoir à ceux qui s’y prenne au début et reconnaisse leur addiction, c’est encourageant…merci

    en réponse à : Encore une victime de la cirhose… #134893
    nanette31
    Participant

    c’est avec une grande tristesse que j’ai lu ton message. Certes tu es dans une immense souffrance mais tu peux être fière de toi, tu as permis à ton père de quitter ce monde en l’accompagnant jusqu’au dernier souffle, tu étais là et ta présence et ta main dans sa main, prouve que l’amour pour ton père a été plus fort que tout. il n’est pas parti seul et déjà pour continuer à vivre et surmonter ta douleur penses y …tu étais là pour lui jusqu’au bout …bon courage à toi et à tes proches…si je peux me permettre je t’envoie de grosses bises et je compatie beaucoup avec toi de tout mon coeur…(je t’avais adressé ce message ce matin mais je me suis aperçue que je ne l’ai pas envoyée comme il faut)

    en réponse à : Mon père est sous morphine… #134843
    nanette31
    Participant

    c’est avec une grande tristesse que j’ai lu ton message. Certes tu es dans une immense souffrance mais tu peux être fière de toi, tu as permis à ton père de quitter ce monde en l’accompagnant jusqu’au dernier souffle, tu étais là et ta présence et ta main dans sa main, prouve que l’amour pour ton père a été plus fort que tout. il n’est pas parti seul et déjà pour continuer à vivre et surmonter ta douleur penses y …tu étais là pour lui jusqu’au bout …bon courage à toi et à tes proches…si je peux me permettre je t’envoie de grosses bises et je compatie beaucoup avec toi de tout mon coeur…

    en réponse à : des nouvelles de mon mari #134265
    nanette31
    Participant

    Bonsoir IO et Minouche01, j’ai lu vos réponses . POUR IO : je vois effectivement que l’on est dans la même galère, mon mari lui, il a 42 ans et effectivement il fait vraiment de la peine à voir. j’aimerai pouvoir agir plus mais il ne veut pas se soigner malgré son état, il ne se rend même plus compte. j’ai rv avec une assistante sociale le 9 mars qui semble super …je verrai avec elle comment on peut essayer de trouver une solution pour l’aider au mieux …mais comme la vie doit leur sembler tellement vide quand ils oublient tous ce qu’ils font…car contrairement à ton frère mon mari se rappelle encore mais surtout des choses plus lointaine et c’est vrai que quand je passe le voir le lendemain ou surlendemain il ne se rappelle pas (mais pas tout le temps).
    POUR MINOUCHE01 : je suis touchée par ton témoignage (enfin une rescapée) quelle courage et quelle force il a dû te falloir pour vaincre l’alcool. car ça a l’air tellement terrible de se sortir de cette addiction qui vous « englue » et quel a été le déclic qui t’a poussée à avoir la force de combattre et te sortir de là ? comment as tu trouvé cette force ? as-tu eu le soutien de tes parents, de tes proches ? je te demande ça car de mon côté je suis vraiment seule à me battre, ni son frère ni ses parents ne lèvent le petit doigt on dirait qu’ils attendent le drame comme cela ils ne sont pas obligés de se confronter à leur fils et à la triste réalité de la déchéance. c’est triste à dire mais ils ont honte de leur fils. je ne les juge pas car chacun possède sa façon personnelle d’affronter les choses mais si une de mes deux filles un jour tombaient dans une addiction quelle quelle soit (car personne n’est à l’abris) et bien je me battrai pour qu’elle s’en sorte, pour l’aider , et je ne ferai pas comme si rien ne se passait et que tout allait bien. en fait moins ils en savent mieux ils se portent ils préfèrent ignorer…je trouve que l’indifférence est pire que tout…ils ferment les yeux sur la déchéance que subit leur fils, mais je me demande comment chaque matin ils peuvent se regarder eux-même devant une glace…enfin c’est comme ça il faut faire sans…eux et toute leur famille seront présents avec leur mouchoirs quand mon mari se laissera emporter par la mort…je n’envie pas leur postion malgré la dureté de ma vie je préfère la mienne, je suis seulement triste que ces parents et son frère ne soient pas là pour le soutenir ou le bouster (comme le fait IO pour son frère même qu’elle soit loin, une présence de temps en temps, peut faire beaucoup plus de bien que tous les traitements). Nos proches malades sont des êtres humains et tous on a besoin de contact et se sentir aimé et surtout quand on est au plus bas. ce qu’oublient mes beaux parents c’est qu’une fois leur fils mort, il sera trop tard…pour agir c’est maintenant ou jamais…mais leur absence est cruelle autant que la maladie…c’est leur fils et pourtant ils ne bougent pas pour autant…. quand on dit que le lien du coeur est plus fort que le lien du sang et bien j’y crois maintenant…car je m’en occupe comme si j’étais à la fois son père sa mère car ils sont aux abonnés absents depuis que mon mari a tant de problèmes (et c’est pourtant quand rien ne va plus que l’on a besoin du soutien de « ses parents » et c’est maintenant qu’il en a besoin après sa mort il sera trop tard….même si c’est dur actuellement il lui faut de la bienveillance…

    en réponse à : des nouvelles de mon mari #134173
    nanette31
    Participant

    bonsoir, juste quelques nouvelle de mon mari : il n’a malheureusement pas été à ses rv avec le chirugien et avec la gastro entérologue et j’y ai été pour lui …car il était trop faible et ne pouvait pas marcher.
    en fait rien de nouveau que du pire, il a un début de démence alcoolique (son système nerveux est sacrément touché) en fait malgré les résultats de l EMG ayant confirmé une neuropathie très sévère il continue à boire énormément d’alcool fort, ne se nourrit presque plus sauf ce que je lui prépare, et j’ai pas toujours le temps de passer quotidiennement les journées sont trop courtes…et à force je m’use aussi et les filles ont besoin de moi…c’est trop complexe…la gastro entérologue m’a conseillé de le faire mettre sous curatelle ou tutelle , alors je vais voir…que de choses à s’occuper on dirait que tout nous échappe …plus la maladie empire et plus on se sent impuissant …voilà …je pense souvent à Loran et me dis toujours « pourvu que lui en réchappe avant que le piège de l’alcool ne se referme définitivement sur lui » le fait qu’il ne donne plus de nouvelle est j’espère lié à une période de cure…allez la vie continue malgré tout, faite de tout ce mélange de difficultés alors penser à d’autres qui ont des problèmes pires que nous aide à relativiser mais ça fait du bien d’en parler sur ce forum, ça fait sortir un peu de vapeur ….sinon on explose…et ça n’arrangerait rien à la situation… bonsoir amical.

    en réponse à : des nouvelles de mon mari #132453
    nanette31
    Participant

    bonsoir angenieco et minouche merci de m’avoir écrit, on se soutient entre nous mais si seulement nos proches en faisaient de même entre eux peut être cela les aiderait qui sait ??? j’aimerai bien savoir ou en est Loran, il n’a plus l’air de donner de ses nouvelles pourvu qu’il parte se faire soigner car d’après ses messages il semblait vraiment ne pas être dans le dénie et accepter de se faire aider …pourvu que lui tienne bon…allez il est tard et demain le boulot …bonsoir et à bientôt. Amicalement.

    en réponse à : des nouvelles de mon mari #131890
    nanette31
    Participant

    bjr Angienico,

    et bien mon mari va « à peu près bien », car pour moi quand il arrive à se débrouiller seul pour les actes de la vie courante (se laver, se préparer à manger seul et manger seul, être propre sur soi, répondre au téléphone, ..) …c’est presque un « miracle » sans exagérer le terme…il se laisse tellement sombrer parfois que ça fait vraiment drôle, même le voir marcher sans déambulateur …relève du rarissime maintenant.

    depuis son opération et la fois où il est tombé et s’est ouvert la fesse, tout est rentré dans l’ordre. sa tumeur des cordes vocales est bégnine (pour l’instant car le cocktail alcool-tabac…ne va pas la faire évoluer dans le bon sens), j’ai réussi à l’emmener se faire opérer de l’hernie le 15 janvier, mais il a rechuté aussitôt sa sortie le 17 janvier mais le 27 j’ai quand même réussi à le convaincre (après un sevrage forcé malgré lui ) de l’amener à son EMG (électromyographie) et le diagnostic est une neuropathie très sévère des membres inférieurs et qui commence à s’attaquer aux membres supérieurs…les mains sont atteintes (d’ailleurs il a de plus en plus de mal à saisir les objets..).
    la neurologue a été plus que claire concernant le fait qu’il lui faut arrêter immédiatement l’alcool. et bien il s’en est recommandé et a été livré aujourd’hui le 30…que rajouter à ça …plus rien si ce n’est que je serai là quand il sera à nouveau au plus bas…il est prisonnier, il ne vit que pour deux choses qui le tuent : l’alcool et le tabac et il en est à un stade où il ne le réalise plus du tout, les menaces planant sur sa vie ne le boustent même pas…il faut « profiter des moments où il est mieux ».
    sinon j’ai réussi à lui faire installer un lit médicalisé, car quand il a des escarres il souffre moins avec un matelas spécial et c’est plus facile de s’occuper de lui …et au moins quand son état sera encore plus grave puisque cela arrivera , et bien il aura déjà ce « confort » de vie qu’il n’avait pas dans ce foutu lit qu’il avait (pas fait du tout pour une personne malade et dépendante, ce qu’il devient de plus en plus fréquemment).
    je te remercie de demander de nos nouvelles, ça me touche d’autant plus que je sais que pour toi ce que tu vis est très dur aussi…je pense aussi souvent à Morenater …bon courage à toi et tu sais nos proches sont malades et la compassion que l’on éprouve pour eux, nous permet de continuer à les aider malgré eux…et à préserver ce lien qui est le seul (à mon avis) qui les rattache un peu à la vie…reste le plus dur à déceler en eux : qu’est-ce qui les retient de mourir, le fait qu’on soit là encore pour eux ou le fait qu’ils n’arrivent pas à en finir avec cette vie qui les fait tant souffrir ? cette question restera (pour mon cas) à jamais sans réponse. a +++++

    en réponse à : Que puis-je faire pour arreté L’ALCOOL? #129450
    nanette31
    Participant

    bonjour loran,

    j’ai relu ton témoignage et tes réponses et je te trouve que tu es très très courageux après toutes les épreuves que tu as passé pour ton jeune age , en plus tu mets à profits les conseils des unes et des autres, du moins tu essaies et c’est là que tu coinces car la dépendance physique est plus forte que tout …tu as besoin d’une cure de désintoxication c’est sûr car tu es vraiment en condition morale de le faire, tu le veux tellement qu’on aimerait vraiment que tu l’aie rapidement cette cure…
    tu sais tu es quand même proche de vaincre car si la journée tu arrives à lutter tu as une véritable force mentale en toi qui te motive donc c’est plus de la moitié du combat de gagner… j’aimerai tellement que mon mari aie pu avoir ne serait-ce qu’une fois cette démarche de reconnaître son addiction et d’accepter une seule cure. Car à chaque fois c’était forcé donc ça n’a jamais marché ….mais on nous répète sans cesse « ça ne marche que pour celui qui le veut et qui reconnait son addiction… » alors Loran tu es en plein dedans c’est toi je suis sure que tu y arriveras, bien sûr ça ne peut pas se faire aussi vite que tu le voudrais, il y a tellement de paramètres en jeu… mais le jour ou c’est possible ne te pose pas de question « saute sur l’occasion » et vas y même si c’est loin de chez toi et tu pourras te dire « adieu l’alcool bonjour ma vie et place au bonheur » ….tu est jeune et tu vas y arriver …on sent cette force et cette motivation en toi enfin c’est l’impression que j’ai c’est pourquoi je te la témoigne et j’espère que ça t’aidera un peu…continue ton combat…

    en réponse à : des nouvelles de mon mari #129447
    nanette31
    Participant

    merci a sevrin76 et angienico pour vos encouragements, cela donne plus de force et on se sent tellement moins seuls…à bientôt.

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