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15 juin 2006 à 18h57 #32108NabhiParticipant
Bonjour,
J’ai perdu un bébé à 7 mois de grossesse. C’était notre premier bébé. C’est très récent et nous n’aurons les résultats des analyses et de l’autopsie du bébé que dans qq mois. Nous sommes conscients que ces résultats ne nous apporteront peut-être pas d’éclaircissements. Comme nous souhaitons avoir un autre enfant j’aimerais savoir si certaines d’entre vous ont pu connaître une situation semblable.
Les examens n’ont rien décelé d’anormal jusqu’à 27 SA, où le médecin a vu que le BB était plus petit que la normale. Après une échographie et un autre examen (doppler), ils n’ont vu aucune anomalie et m’ont conseillé de me reposer un peu, sans plus. Une autre échographie 15 jours plus tard et apparemment le BB avait repris une croissance normale, avec 15 jours de retard sur la taille prévue mais il n’y avait selon le médecin pas de souci à se faire. A l’échographie de contrôle suivante, encore 15 jours plus tard, le coeur ne battait plus.
J’avais déjà des contractions et j’ai accouché presque normalement. Notre petite fille pesait 1 kilo, et avait l’air d’un bébé normal.
J’ai tellement de doutes sur tout ça que si quelqu’un pouvait me répondre à quelques-unes des questions que je me pose, ne serait-ce qu’en apportant un témoignage d’un accident similaire (ou pas), je crois que ça m’aiderait un peu.
Par exemple, je ne sais pas si avec l’amniocentèse on aurait pu voir s’il y avait ou non un problème car vu les risques pour le BB, j’avais refusé d’en faire une.
D’avance merci pour les réponses,16 juin 2006 à 10h18 #79973anonymousParticipantTon message m’a beaucoup touchée. J’ai perdu moi aussi un bébé, mort-né à terme, il y aura 10 ans le 24 juin. C’était mon 3ème enfant. La grossesse s’est déroulée normalement jusqu’à 7 mois et demi, où j’ai perdu du liquide amniotique. Echo, monitoring : « tout va bein » m’a-t-on dit. Ca a recommencé à 8 mois : « tout va bien » m’a-t-on répété. Et à 9 mois, 3 jours avant la date prévue d’accouchement, mon bébé est mort.
C’est une épreuve terrible que ne peuvent comprendre, je crois, que celles qui l’ont vécue. Je dis « celles », car le père, aussi bouleversé soit-il, ne peut imaginer ce que ressent la maman, qui a porté son enfant, l’a senti bouger, est prête physiquement et psychologiquement à être mère, et qui se retrouve du jour au lendemain « vide » et perdue. J’ai eu droit à de la compassion, bien sûr, mais aussi à beaucoup d’incompréhension. On m’a dit « ce n’est pas grave, tu ne l’as pas connu ». On m’a dit qu’il fallait arrêter de pleurer. Alors, j’ai essayé de faire semblant d’aller bien, mais à l’intérieur, j’étais brisée.
Le pire, c’est de ne pas savoir pourquoi. On a pratiqué une autopsie sur Dimitri, mais elle n’a rien donné : on ne sait pas pourquoi il est mort. Enfin, moi, j’ai su, plus tard. J’ai compris que mon obstétricien ne m’avait pas prise en charge comme il aurait dû. Il est d’ailleurs venu me demander pardon 1 an après.
J’ai eu un autre enfant 2 ans plus tard. Pas pour remplacer Dimitri, mais parce que je voulais 4 enfants. Ma grossesse a été surveillée de très près, par un autre obstétricien bien entendu. A partir du 5ème mois, une sage-femme est venue à la maison 2 fois par semaine pour me faire un monitoring. A la moindre inquiétude, je filais à l’hôpital qui me suivait pour un examen. Tout le monde a été très compréhensif. J’ai passé une amniocentèse. Tout s’est bien passé. Et mon 4ème fils est né en pleine forme à terme.
Le décès de ta fille est très récent, et j’imagine dans quel état de détresse tu dois être. Si je peux me permettre un ou deux conseils, surtout, n’essaie pas de minimiser cet évènement : tu as perdu un enfant, et tu as de quoi être bouleversée. Il faut vivre pleinement ton deuil si tu veux pouvoir dépasser ta douleur. Et ne te culpabilise pas : tu n’as pas commis d’erreur. Nous confions notre santé et celle de notre enfant à des spécialistes, et nous n’avons pas de compétence pour savoir ce qu’il fait faire. C’est leur rôle. Je ne crois pas qu’une amniocentèse aurait pû éviter qui que ce soit, puisque c’est fait pour détecter les anomalies génétiques. En plus, tu aurais pensé que c’était peut-être ça qui avait tué ton enfant, et tu aurais culpabilisé toute ta vie.
Je te souhaite beaucoup de courage, et surtout, ne perds pas l’espoir d’avoir d’autres enfants.
Ta petite fille fera toujours partie de toi, comme Dimitri fait toujours partie de nous.
Je t’embrasse.16 juin 2006 à 18h08 #79987NabhiParticipantMerci pour ta réponse, Marieflor, c’est vrai que c’est une chose difficile à comprendre pour ceux qui ne l’ont pas vécue. Heureusement que les personnes qui me sont le plus proches, dont ma mère, ont l’air de comprendre qu’il s’agit d’un vrai deuil. Comme tu dis, certaines personnes croient miminiser la douleur et pensent que ce n’était qu’un enfant pas encore né, mais toi tu sais que c’était une petite vie qui commençait.
Et s’ajoutent tes propres doutes quant à ce que tu as pu faire ou ne pas faire. Les derniers jours je la sentais moins bouger, et je me souviens avoir dit à son père, à un moment d’angoisse, que c’était ça le pire, que peut-être elle était en danger, là, dans mon ventre et que je ne le savais pas. Puis j’avais des contractions que je prenais pour des mouvements différents, et comme on avait une visite de contrôle 2 jours après, j’ai attendu.En fait, un docteur qui nous a suivies nous a dit après l’accouchement que ça pouvait être un problème d’échange entre le placenta et le bébé, que si c’était le cas il suffirait, pour une éventuelle prochaine grossesse, de prendre des aspirines à très faible dose. Hier soir après avoir mis ce post j’ai jeté un coup d’oeil sur divers forums et je me suis mise à pleurer comme une madeleine en voyant des témoignages de mères à qui on avait diagnostiqué que leur bébé avait un retard de croissance, à qui on avait prescrit de l’aspirine et qui avaient eu leurs bébés.. vivants.
Même si nous ne sommes pas sûrs qu’il s’agisse de ça, c’est assez plausible dans la mesure où j’ai des problèmes de circulation. Et si ça se confirme, ça me tranquiliserait un peu car ça pourrait éviter plus de soucis si j’attends un autre enfant mais en même temps ça signifierait qu’avec un bon diagnostic à temps et un traitement facile notre petite fille aurait vécu. Mon compagnon était aussi très ému en voyant tout ça, en se rendant compte qu’il s’en était fallu de peu pour qu’on soit trois.Dans ton cas, je n’ose pas imaginer ce que ça peut être que ton médecin te demande pardon.. Parfois tu te demandes si certains ont conscience que même si les bébés ne sont pas encore nés, il s’agit déjà, à partir d’un certain moment, de petits êtres à part entière. D’ailleurs dans la tristesse ça nous a fait du bien de pouvoir lui donner un prénom, une identité qui pourra figurer sur le livret de famille si nous avons d’autres enfants. (Je vis en Espagne et ici c’est très différent: le bébé n’est inscrit à l’état-civil que s’il vit au moins 24 heures..).
Les questions que je me pose sont entre autres d’ordre médical, si ça ne te fait pas de peine de repenser à tout ça (pour l’instant, moi ça me réconforte de parler de Luz, mais j’imagine que ça dépend des personnes), je voulais te demander:
Tu avais fait une amniocentèse aussi pour ton petit Dimitri? Tes autres grossesses s’étaient bien passées? Tu as attendu plus d’un an pour concevoir ton 4ème enfant parce que les docteurs te l’avaient conseillé ou parce que tu le voulais / sentais comme ça?
J’arrête mes questions, juste te remercier pour ta réponse, tout ça, d’en parler, de connaître d’aures cas, etc., je crois que ça me fait avancer.
Des bises à toi et à ta « petite » famille17 juin 2006 à 14h44 #80006anonymousParticipantChère Nabhi,
J’essaierai de répondre à toutes tes questions, alors n’hésite pas à m’en poser.
Sache qu’aujourd’hui, ma blessure s’est cicatrisée, même si Dimitri grandit dans ma tête : je sais toujours quel âge il aurait, dans quelle classe il serait, et quand je vois ses 3 frères, je l’imagine au milieu d’eux, j’essaie de deviner comment il serait … Mais je peux en parler sereinement (j’ai mis 4 ans à arriver à en parler sans pleurer).
Mes 2 premières grossesses s’étaient déroulées sans problèmes : c’est pour ça, m’a dit le gynéco, qu’il ne s’est pas inquiété (réponse inadmissible).
Je n’avais pas fait d’amniocentèse pour Dimitri, car rien ne le justifiait (j’avais 36 ans, c’est recommandé à partir de 38).
Si j’ai attendu 2 ans avant une nouvelle grossesse, c’est parce que je n’étais pas prête avant, parce que je ne voulais pas d’un bébé « de remplacement ». Je voulais avoir dépassé ma douleur et être prête. Je voulais vraiment un AUTRE bébé. Je ne te cache pas que cette 4ème grossesse a été hyper-angoissante pour moi, car je passais mon temps à appréhender de revivre ce qui s’était passé : quand Dimitri est mort (j’ai compris plus tard que c’était sûrement à ce moment-là), j’ai ressenti comme une décharge électrique dans le ventre. J’ai voulu croire que c’était une contraction (puisque j’étais à terme), mais ça n’y ressemblait pas. Puis, je ne l’ai plus senti bouger. C’était un samedi après-midi. Le lundi, j’ai appelé mon gynéco qui m’a dit de partir pour la clinique. J’ai déposé mes 2 fils (âgés de 1an et demi et 2 ans et demi) chez mes parents, nous sommes allés au resto, et puis je suis partie tranquillement, pour accoucher. Tu vois, j’étais à mille lieux de me douter …
Arrivée à la clinique : chambre, monitoring … silence.
L’infirmière a fait sortir l’autre future maman qui partageait la chambre et a appelé la surveillante. Je restais cool. On n’imagine pas ces choses-là.
Echographie, et verdict : « le bébé est mort ».
Incompréhension : de quoi parle-t-elle ? Brouillard.
Examen du médecin (appelé en urgence) et confirmation : le bébé est mort, il faut provoquer l’accouchement naturel (pas de césarienne, car on ne connaît pas les causes de la mort, donc infection possible).
Cauchemar : je ne veux pas accoucher, je ne veux pas voir cet enfant mort.
Piqûres pour déclencher, accouchement (le gynéco, sans doute perturbé, me massacre).
Puis, souvenirs très flous : il paraît que j’ai voulu voir mon fils, que je l’ai pris dans mes bras … je me souviens juste d’une infirmière qui le tenait emmailloté près du lit, et de lui avoir effleuré la joue de mon doigt.
A la clinique, j’étais comme une pestiférée : aucun suivi, pas de contrôle de ma température ou de ma tension … aucun personnel médical n’est venu me voir.
L’autopsie n’a rien donné, une des hypothèses est, comme pour toi, un problème circulatoire (je crois qu’ils disent ça quand ils n’ont pas d’autre réponse).
Je n’ai rien pris pour la grossesse suivante.
Surtout, NE TE CULPABILISE PAS. Tu n’y es pour rien. Tu ne pouvais pas prévoir, tu ne pouvais pas savoir. Si une solution existait pour ta fille, ce n’était pas à toi de la connaître.
Peut-être que Luz et Dimitri n’étaient pas viables, peut-être que si on les avait « sauvés », ils auraient souffert … C’est ce que me dit souvent mon mari. Je n’arrive pas vraiment à me convaincre.
Quoi qu’il en soit, ils ont vécu en nous quelques mois de paix et de bien-être, j’aime à le croire.
Je t’embrasse.20 juin 2006 à 0h25 #80091NabhiParticipantC’est très gentil à toi de me répondre si longuement, surtout avec tes enfants, même s’ils sont un peu plus grands, je suppose que ça prend du temps de s’occuper de tout ce petit monde..
La seule question que je voudrais te poser c’est juste de savoir, puisque tu dis que les médecins t’avaient parlé d’un possible problème circulatoire, si tu avais des soucis de ce côté-là à l’époque, et si Dimitri était plus petit que tes deux premiers bébés. (Apparemment, ça va souvent de pair, un retard de croissance, avec ce problème de circulation).Pour ce qui est de la réaction de certaines personnes du corps médical, c’est vrai que dans ces cas-là, ça ne fait qu’aggraver ta tristesse. Comme si les soins et les attentions n’étaient pas pour les mères dont les bébés ne sont plus là, comme si tu ne l’avais pas porté et attendu comme les autres, cet enfant. et que tu ne souffrais pas de l’avoir perdu.
Pour ma part, j’ai eu de la chance, et pas de chance à la fois. Ici on ne voit quasiment jamais le même médecin deux fois de suite, et pendant ma grossesse j’ai dû en voir 7 ou 8 différents, la plupart assez indifférents et expéditifs, le seul qu’on ait vu 4 fois était très compétent et surtout très humain. (Mais en même temps, toujours la même question, si c’était lui qui nous avait suivies dès le début, et surtout si c’était lui qui avait fait l’écho de la mi-avril.. ). Et les deux jeunes femmes qui se sont occupées de moi pour l’accouchement ont été très bien elles aussi; j’étais tellement triste et tellement groggy que pour un peu j’aurais cru que c’était les bonnes fées de notre bébé. Elles nous l’ont apportée au milieu de la nuit, 3 heures après l’accouchement, à notre demande, et c’était presque irréel, un instant si triste et en même temps presque magique.Je dois revoir le médecin en principe vendredi. Je redoute un peu, d’une part qu’il ait un empêchement et que ce ne soit pas lui, mais aussi, presque, de le revoir et de ne pas pouvoir lui poser toutes les questions que je voudrais, et surtout, de ne pas avoir toutes les réponses, même si je sais qu’il ne pourra pas me dire grand chose.
Ce qui me peine c’est que nous déménageons à la fin du mois et que je ne pourrais pas le revoir. Ni l’hôpital où Luz est née, ni les chemins où on se promenait..
Moi aussi bien sûr je me dis que peut-être elle aurait pu vivre mais avec des problèmes, mais c’est comme tout.. Qui sait, peut-être pas.
Et malheureusement, je ne peux pas vraiment me dire, comme toi, qu’elle a vécu bien au chaud des mois de paix et de bien-être.. On préparait déjà notre retour en France à l’époque, on avait des travaux à la maison, j’ai eu un rhume carabiné qui m’empêchait de dormir et me (nous) secouait pas mal, etc. etc.
Elle m’a apporté malgré tout de si beaux moments, quand elle bougeait, quand j’ai vraiment compris que j’allais être mère, quand j’imaginais nos regards, et plein d’autres choses, que j’aimerais avoir un autre enfant très bientôt, d’une part parce que les 40 ans approchent et je voudrais que tout se passe le plus naturellement possible et aussi parce que j’attends d’avoir un enfant depuis pas mal de temps, et encore plus depuis que je sais qu’en plus de ce désir plus « raisonnable », il y a toutes ces belles choses.Je pourrais parler de tout ça pendant des heures, mais je m’aperçois qu’il est tard.
Des bises et à bientôt peut-être24 juin 2006 à 10h38 #80220NabhiParticipantOn a eu les résultats hier – voir autre message: infarctus placentaire.
L’impression qu’on vient de nous l’enlever de nouveau.2 juillet 2006 à 0h36 #80464SayaParticipantbonjour
je n’ai pas de réponse médicale à te donner, simplement te dire que je comprends dans une certaine mesure. J’ai perdu deux « bébés » à 11 SA et 14SA. Et personne ne comprends l, pourtant, ça fait très mal … alors à sept mois … je te souhaite, ansi qu’au papa beaucoup de courage et j’espère que vous ferez de beaux bébés10 août 2006 à 15h35 #81448melanieParticipantbonjour j me retrouve dans vos messages car jai perdue mes jumeaux Noam et Chaîma a 5mois de grossesse et j ressent un vide énorme sans eux. J’ai accouché très prématurément a cause dune béance de mon col et ces dur ca j me dit que si j navai pas eu ça ils seraient tjs dans mon ventre car ils allaient très bien mais tro petit pour vivre parmi nous.
Jessaie de reprendre gout a la vie mais je pense kil faudra du tps mai j ne pert pas espoir et jaimerai avoir dautre enfant pas pour les remplacer mai car je veu etre mère ces ancrée en moi au plus profond.
Personne ne pourra remplacer mes premiers enfants ils sont dans mon coeur et j prie tous les jours pour eux!
Je me fais aider quand ça va pa par une psy de la clinique car je perd pied par moment et je ne veux pas menfermer dans une dépression.
Il est vrai kon entend parfois des propos kon naimerait pa entendre comme : tu les a pa connu, ten aura dautre, tu es jeune, il fau oublier…
Je suis de tout coeur avec toute celle qui vivent ou on vécu la perte dun enfant;10 août 2006 à 22h15 #81467anonymousParticipantJe n’ai jamais connu la meme chose que vous, mais je suis en larmes devant vos messages.J’admire votre courage car en plus de la douleur due à la perte du bébé, il doit y avoir celle de ne pas « etre sur la meme longueur d’onde » que le papa, savoir qu’il ne ressent pas la meme chose, qu’il ne pourra jamais comprendre le traumatisme que vous vivez car une partie de vous meme est partie.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
15 août 2006 à 2h57 #81603mahudeParticipantC’est affreux de perdre son bébé. Notre fils est mort il y a 3 mois jour pour jours. Nous nous avons eut la chance de le connaitre. Les médecins m’ont césarisée pour me sauvée.Mon petit ange est mort 3 semaines aprés sa naissance, il est né à 26 semaines, pour sauvée sa maman. J’aurais telement vouilmu moi aussi y rester… Mais je me dis que malgrès la douleur et le vide qui subsiste au fond de moi, il faut croire en la vie, et trouver la force de se reconstruire, et dfe donner à notre peztit ange des petites freres ou des petites soeurs..
Il faut se battre.. Bon courage!26 septembre 2006 à 20h13 #83700anonymousParticipantbonjour à vous tous,
moi aussi j’ai perdue ma petite Célia à 8 mois de grossesse à cause d’un décollement du placenta.
c’est arrivé le vendredi 28 juillet dernier, suite à des contractions très douloureuses je me suis présentée aux urgences, arrivée là bas il m’ont fait 1 écho et on constaté que mon bébé était déja « mort ». de la ils ont voulu déclancher le travail mais ma vie étant en danger ils ont décidé une césarienne d’urgence car je faisais une hémoragie. en plus de perdre Célia j’ai eu droit à une césarienne!!!!!!!!!!
a la date d’aujourd’hui je n’ai toujours pas la cause qui a provoqué ce décollement du placenta ni le résultat de l’autopsie.
je ne souhaite à aucune femme ce qui m’est arrivée c’est un bouleversement total, on s’attend en tant que future maman à donner la vie et non la mort!!!!!!!!!!
aujourd’hui j’attend avec hatte le feu vert de ma gyneco pour pouvoir recommencer, mais j’appréhende car j’ai lu qu’après une césarienne il fallait attendre 1 an!!!! et c’est trop long pour moi, je me sent tellement seule, vidée meme si papa est pret de moi dans les moments de faiblesse, j’ai besoin de connaitre les « joie de la maternité ».
jespere avoir des témoignage de votre part pour m’aider un peut à comprendre.
bon courage a tous2 octobre 2006 à 14h00 #84025melanieParticipantCoucou!
Je sai k ces dur de perdre un bébé et kon se sent seule, perdue et vidé! ça va faire 3mois k jai perdu mes bébés et le manque est toujours là et il sera toujours la car mes enfants ne seront jamais avec nous!
Je viens d’avoir le feu vert pour essai bébé et j’avoue k ces un soulagement de me projeté dans une futur grossesse. Pour le fait k tu attende 1an je pense k tu devrait demandé a ta gygy car je trouve ça bizzare mai je ne m’y connait pa donc je ne sui pa sur!
Bon courage a toi et j’espère k tout ira bien pour toi!!
2 octobre 2006 à 16h12 #84036anonymousParticipantJe suis très touchée par vos histoire, je suis navrée pour vous
Une amie a été confrontée à ce problème il y a bientôt deux ans. A présent elle fréquente ce forum http://nesansvie.grafbb.com/ où elle trouve du réconfort et en donne
J’espère que cela pourra vous aiderBises
23 octobre 2006 à 23h16 #85242anonymousParticipantJuste un petit bonsoir, quelques mois après mon premier message.
J’ai déménagé, j’ai changé de pays, je suis revenue vivre en France où tout paraissait aller mieux même si notre petite Luz est restée là-bas. Mais ce n’est pas si facile. Il y a le fait qu’ici personne – à part ma famille – ne sait que j’ai seulement attendu cette petite fille. Une de mes collègues est enceinte et les conversations tournent souvent autour du sujet. Quand je n’en peux plus d’écouter (car bien sûr, je ne me vois pas en parler devant elle), je m’en vais.
Et pour la famille, c’est comme un sujet tabou, pourtant j’ai l’impression que ça me fait plus mal de le taire que d’en parler.
Je me sens de plus en plus seule, d’autant que jusqu’ici les essais pour retomber enceinte n’ont pas abouti (2 seulement mais..), et à chaque fois je m’effondre.
Je suis toujours dans le doute quant aux raisons de la mort de notre bébé, si cela était inévitable, etc
C’est pourquoi je suis revenue à ce forum. Je m’aperçois de nouveau que c’est une chose qui arrive plus souvent qu’on ne le croit malheureusement. Je vous souhaite à tous et toutes beaucoup de force pour continuer et de retrouver un bout d’espoir. Surtout, sachez que vous n’êtes pas seuls, contrairement à ce qu’on pense souvent. Même si ce n’est qu’à travers des messages, de forums, on peut se confier et recevoir – en partie – la compréhension et l’appui dont on a tant besoin. C’est déjà ça, ça soulage un peu et ça aide à se remettre en route.
Courage, des bises à toutes et à tous
Nabhi24 octobre 2006 à 10h04 #85259mahudeParticipantOh que oui c’est dur de voir apparaitre ses regles quand on décide de retenter l’expérience… Cela fait 6 mois que justin est né et presque autant qu’il est mort…
C’est pareil pour nous cela fait 2 tentatives qui « échouent ».. Normalement demain je suis en fin de cycle… Tout ce bonheurs et ces « gros ventre » sont souvent dur à supporter, ma cousine ( De qui je suis trés proche) a accouché au moment ou mon fils aurait du naitre si tout c’était bien passé, et je n’arrive plus a l’appeler ni a etre heureuse pour elle, j’ai l’impression d’etre un monstre.
Puis je reprend le dessus, parce que je n’ai pas le droit de flancher, c’est pour me sauvée que mon amour est mort..C’est dur, mais la vie continue, nous avons eté enceinte une fois, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas une deuxième, c’est la vie qui décidera quand, c’est tout !
Tiens nous au courant…
Bon courage !
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