Dépistage et diagnostic du cancer colorectal

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    jclaude94
    Participant

    Le sujet : Dépistage et diagnostic du Cancer Coloretal

    Bonjour.

    Sur-diagnostic disent certains experts….j’aurais bien voulu cela pour mon cas…
    Sous-diagnostic est mieux adapté à mon cas…

    Cancer primaire du sigmoïde > de 9cm à une distance de 20cm de la marge (classé pT4 N1 M1 ++) puis évolution > foie (hépatectomie) péritoine (CHIP), exérèse de la rate, iléon (iléostomie), poumons, vessie, exérèse du rectum, prostate, rein (question en suspend, vu mes antécédents, pour une opération).

    7 opérations dont une « CHIP » durant 13h avec complications nécessitant une 2ème intervention 6 jours après > rupture du diaphragme, plèvre et estomac, péritonite, 3 fistules) 40 chimios.

    Dépistage, ce mot me couvre la voix, mes maux me couvrent la voie de la vie….

    >>>> Un prolapsus hémorroïdaire avec traces sanguinolentes en oct xxxx m’oblige à consulter mon médecin traitant qui m’envoie le jour même chez un proctologue gastro-entérologue lui signalant mon état de façon précise, celui-ci me prend rdv en déc xxxx pour une opération des hémorroïdes.
    Les soins promulgués me permirent d’attendre la date de l’opération de façons parfois inconfortables certes (défécations anarchiques), mais cela étant il me fallait prendre « patience »…Je me disais que cela était le lot de beaucoup de gens atteints d’hémorroïdes.

    Après cette opération, il s’avère que j’ai de gros problèmes de constipation, l’on me donne divers médicaments (suite à mes visites et appels auprès du chirurgien gastro-entérologue > pour me permettre d’aller à la selle, résultat > continuité d’alternances de constipation et diarrhée suivant les prises de médicaments prescrits, l’anarchie des mes défécations continuait.

    Aussi vers janvier xxxx, le chirurgien décide de me faire, en ambulatoire, une dilatation anale, mais là encore le même problème (constipations, diarrhées, fausses envies) et re-consulte ce spécialiste et mon médecin traitant, j’en arrive à faire des lavements (il m’est arrivé d’être debout dans ma baignoire pour pouvoir évacuer !).

    Dernière visite courant mars xxxx chez mon médecin traitant, réponse de celui-ci, je cite : Monsieur, c’est la 1ère fois que je vois un problème comme le vôtre, pour une simple opération des hémorroïdes et cela depuis xx ans que j’exerce ! Vous ne voulez plus travailler, vous êtes fatigué !!

    Donc je quitte son cabinet en pensant, que peut-être celui-ci a raison dans un certain sens…. Que le dernier compte rendu suite à ma visite de février auprès du spécialiste lui étant communiqué cela devait être les suites logiques des mes 2 interventions successives, n’étant pas médecin je fais donc confiance à ceux qui me soignent.

    Hélas mes soucis persistaient, (toujours les mêmes énoncés plus haut), puis au fil des jours, il apparaît des glaires dans mes selles, sur les conseils de plus en plus pressant de mes proches et amis, je décide donc, sans passer par mon médecin traitant ni son « spécialiste », de prendre RDV avec un autre gastro-entérologue début mai.

    Le rendez-vous est programmé fin mai xxxx, à son cabinet je lui demande de me pratiquer une coloscopie, il m’est rétorqué, dans un premier temps, de voir celui qui m’a opéré, vrai que venant de mon propre chef cela pouvait lui paraître curieux, mais après mon insistance RDV est pris pour fin juin xxxx > encore une perte de temps…..

    Évidemment, retour de coloscopie : Tumeur avancée (9cm) du sigmoïde, avec des polypes hyperplasiques au Rectum et trace hémorragique.

    Suite à cette annonce sans appel, j’ai demandé à celui qui m’opéra de mon prolapsus pourquoi il ne lui était pas venu l’idée de me faire une coloscopie cela suite à mes symptômes et remarques lors des visites à son cabinet, celui-ci m’a répondu, je cite :

    Monsieur, on ne fait pas un scanner de la tête pour un bobo au pied !

    Ce à quoi, je lui ai répondu, après lui avoir annoncé que j’avais un cancer situé à 20 cm de la marge (sortie), que la distance entre mon cancer et celle-ci était moindre que celle de la tête aux pieds, surtout que celui-ci, après Sa rectoscopie de fin janvier xxxx, n’a pas remarqué les polypes qui s’y trouvaient (cf. : compte rendu de la coloscopie).

    Pour rappel, une rectoscopie explore le rectum jusqu’en haut de l’ampoule rectale, ce qu’il a prescrit, écrit, codifié et facturé, donc réalisé.
    Hélas lors de cette « exploration » il n’a été remarqué dans le rectum ni de trace de sang ni de polype alors que le C-R de la coloscopie de juin xxxx, soit 5 mois après démontrait des polypes en nombre dont certains ayant 3mm, ainsi que des traces hémorragiques….Je ne suis toujours pas médecin, mais me pose toujours cette question, est-ce normal ?

    Et voilà comment dans un silence fracassant « LUI » m’est apparu, la découverte fut de taille, il était là et personne ne le savait ! Je suis l’Inventeur de mon mal ! Le Découvreur de mon cancer !

    Bien évidemment, lorsque j’ai annoncé mon état auprès de ces 2 médecins, ceux-ci se sont confondus en palabres stériles, désolé, navré, courage, me dirent-ils….

    Trop tard, l’absence d’investigations plus poussées suite aux « clignotants » annoncés engendra un retard de diagnostic, cela laissa place à une invasion encore plus importante de « LUI », celui-ci se reproduisant bien trop rapidement…

    A décharge envers eux : Il est vrai que mon cancer était présent depuis un certain temps, il est vrai que j’étais à cette époque (oct xxxx) bien « coincé » par « LUI », il est vrai que l’évidence d’un cancer n’apparaissait pas de suite, il est vrai que mon cas hémorroïdaire pouvait supposer à cette seule pathologie,>>>>>> sauf pour un « spécialiste »…

    A charge : Est-il normal que je sois le découvreur de mon cancer, que ce soit moi qui demanda une coloscopie, que les signes « avant coureurs » de ma maladie, faisant partie des référentiels médicaux, n’alarmèrent pas mon chirurgien spécialiste malgré qu’il écrivit que cela est « inhabituel » ? Anuscopie, rectoscopie, coloscopie, (virtuelle ou classique), analyses (marqueurs tumoraux), test Hémoccult II, Scanner, lavement baryté, sont des moyens d’investigations suffisamment éloquents pour palier à toutes interrogations médicales en cas de doute. Sans oublier la coloscopie virtuelle (ce qui me fut fait par la suite en présence d’une chaîne de télévision)

    Il est évident que pour ce « spécialiste » mon cas ne le faisait pas douter tout en trouvant mes symptômes inhabituels, contradiction éloquente, raisonnement absurde.

    Définir une Rectoscopie comme étant une Anuscopie, ne pas se sentir obligé de se remettre en cause lorsque qu’un cas « inhabituel » se présente est interrogatif, > la maladie n’est pas une autoroute.

    Vu mon âge et les informations circulant actuellement dans le milieu médical au sujet de la prévention du cancer du côlon (Depuis 2000, la France s’est dotée d’une politique de lutte contre le cancer. Après le premier plan Gillot – Kouchner, le plan cancer 2003-2007 a été marqué par le choix de faire du cancer une priorité, 70 mesures sont inscrites dans le plan de 2003), il est dommage de ne pas avoir pris en compte ces informations, surtout par un spécialiste (Proctologue et Gastro-entérologue

    L’arbre qui cache la forêt ai-je entendu, le piège aussi m’a-t-on dit, (par des spécialistes de haut vol) tout cela me rassure un peu moins sur l’expérience médicale, car lorsque l’on sait cela on se méfie encore plus !

    Le dépistage du cancer du Côlon doit tenir compte des « Référentiels connus
    En 1998, une conférence de consensus organisée par l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé recommanda des stratégies de dépistage du cancer colorectal selon le niveau de risque présenté par les sujets. Chez les patients à risque élevé ou très élevé : réalisation d’une coloscopie. Chez les sujets à risque moyen (population générale) : réalisation d’un test Hémoccult suivi d’une coloscopie en cas de résultats positifs.

    Les tests de dépistage actuellement disponibles sont : rectosigmoïdoscopie, lavement baryté en double contraste, coloscopie, test hémoccult. Sans perdre de vue que ces tests ont tous leurs limites. > (Glané sur le site de la haute Autorité de Santé.
    Faut-il une fois encore rappeler que : Le dépistage du cancer colorectal est basé, entre-autres, sur la découverte de sang microscopique (non vu à l’œil nu) dans les selles. En effet, très souvent les gros polypes et les cancers de l’intestin saignent sur un mode discret et non visible. Ce saignement microscopique pourra être repéré grâce à une recherche de sang dans les selles. (source LCC)
    Pour mon cas, il était signalé, au « spécialiste » le mot « sang….… »
    Cordialement

    Zadig.

    Actuellement en Rémisssion depuis 2 mois > seul cas connu de mon Professeur chirurgine, cas étonnant écrivit mon oncologue Chef de clinique.
    Je possède 3 rates accessoires « enchassées » dans le diaphragme qui posent X questions encore maintenant !

    NB : Je détiens 230 pages sur mon parcours, sur mes souffrances, sur mes guerres, sur mes espoirs, sur mes souvenirs, sur « LUI » mon cancer.

    Tous pour un, tous contre « LUI »

    #147292
    lo5
    Participant

    Bonjour,je ne sais pas si vous avez reçu mon message car je suis nouvelle sur le site donc au début pas facile,donc je voudrais savoir si vous aviez eu comme protocole folfox6 et avastin.merci.

    #147302
    jclaude94
    Participant

    Bonsoir Lo5

    Au total 40 chimio dont Folfiri et Avastin sur 18 chimio.

    Le Folfox des premières chimio m’étant difficile à digérer….

    Lors de ma CHIP il me fut administré de l’Oxiplatine

    Actuellement 2 produits pour le cancer colorectal semblent prometteurs :
    Oxiplatine et Irinotécan

    Amicalement

    JC

    #147304
    lo5
    Participant

    Merci de m’avoir répondu moi le probléme c’est que mon ami à une carcinose péritonéale et il n’a pas été opérer il lui ont posé un stent au colon,donc il fait de la chimio depuis 2008,c’est pas facile de vivre pour moi car mon ami n’est pas au courant de sa maladie.

    #151852
    jclaude94
    Participant

    Bonjour aux lecteurs.

    La Prévention du cancer Colorectal, je crois savoir comment « elle » fonctionne :

    Au sujet de la Prévention du cancer Colorectal et des recommandations que nous « explique » la PUB actuelle :

    Les informations se doivent de bien circuler dans le milieu médical au sujet de la prévention du cancer du côlon. (Depuis 2000, la France s’est dotée d’une politique de lutte contre le cancer). Après le premier plan Gillot – Kouchner, le plan cancer 2003-2007 a été marqué par le choix de faire du cancer une priorité. Soixante-dix mesures sont inscrites dans le plan de 2003. Il est dommage de ne pas avoir pris en compte ces informations…

    Il est dommage que je reçoive actuellement des demandes de dépistage d’un cancer dont j’en suis le Découvreur en… 2005 !

    En 1998, une conférence de consensus organisée par l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé recommanda des stratégies de dépistage du cancer colorectal selon le niveau de risque présenté par les sujets. Chez les patients à risque élevé ou très élevé : réalisation d’une coloscopie. Chez les sujets à risque moyen (population générale) : réalisation d’un test Hémoccult suivi d’une coloscopie en cas de résultats positifs.

    Les tests de dépistage actuellement disponibles sont :

    Rectosigmoïdoscopie, lavement baryté en double contraste, coloscopie, test hémoccult. Sans perdre de vue que ces tests ont tous leurs limites. La coloscopie virtuelle viendra plus tard pour démontrer ses possibilités exploratrices.

    Prévention quand tu nous lâches !

    Dépistons le laxisme avant que la maladie nous rattrape, nous gagnerons du temps….

    ————–

    Santé – Le cancer colorectal, dépistage obligatoire. Source > France-soir.fr > mardi 3 mars 2009

    Roselyne Bachelot a annoncé lundi les grandes lignes de sa campagne pour lutter contre le cancer colorectal.
    Le ministère de la Santé et l’Institut national du Cancer (INCa) ont lancé lundi le mois de mobilisation pour lutter contre le cancer colorectal. Une initiative mise en place pour encourager le dépistage à travers un programme qui s’adresse aux personnes de 50 à 74 ans. Ce dépistage organisé a été mis en place dans plusieurs départements pilotes en 2002. Le taux de participation encourageant a conduit le ministère de la Santé à généraliser ces campagnes. Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, s’est associée à l’INCa pour lancer lundi un programme d’information.

    Deuxième cause de décès par cancer
    Des campagnes audiovisuelles sont prévues et une exposition mobile itinérante circulera dans 20 villes de France, à partir de ce mois et jusqu’en juin, pour informer notamment les populations cibles sur les risques liés au cancer colorectal. Un dépistage régulier permet de détecter les polypes, des excroissances qui se forment dans le côlon. Les polypes sont des lésions bénignes qui peuvent être retirées mais, en l’absence de dépistage, ces lésions peuvent se transformer en cancer du côlon.

    Certaines populations sont plus sensibles que d’autres. La notion d’hérédité étant très importante dans ce type de cancer, un dépistage fréquent est encouragé en cas d’antécédents familiaux.

    Le cancer colorectal représente la deuxième cause de décès par cancer, la première étant le cancer du poumon. Chaque année, ce sont plus de 37.000 nouveaux cas qui sont détectés.

    Toujours le laxisme avant l’action….

    En 2002 mon département ne faisait pas partie des Dépt pilotes, mon cancer avait donc tout loisir de conduire en « état d’ivresse ».
    Je rappelle (au sujet de la lutte contre le Cancer) que 70 mesures furent prises à l’époque, qu’une minorité furent appliquées.

    —————-

    INFO Suite …..

    N° 419 rectifié

    SÉNAT

    SESSION ORDINAIRE DE 2000-2001

    Annexe au procès-verbal de la séance du 27 juin 2001

    RAPPORT D’INFORMATION

    FAIT

    au nom de la commission des Affaires sociales (1) par la mission d’information (2) sur la politique de lutte contre le cancer,

    Par M. Lucien NEUWIRTH,

    Sénateur.

    Santé publique.

    POURQUOI LA CRÉATION D’UNE MISSION D’INFORMATION SUR LA POLITIQUE DE LUTTE CONTRE LE CANCER ?

    Il est dans la vocation de la commission des Affaires sociales du Sénat de se saisir des grands dossiers de société et également de ceux concernant la santé publique.

    C’est ainsi que, fin 1994, elle votait à l’unanimité les textes conduisant à la prise en charge de la douleur, également votés à l’unanimité par l’Assemblée nationale.

    En 1999, la loi concernant la mise en oeuvre des soins palliatifs, désormais admis comme un droit pour chaque citoyen, était également adoptée à l’unanimité.

    Aujourd’hui, après la sévère mise en cause par la Cour des comptes de la politique de lutte contre le cancer dans notre pays, la Commission, sur la demande de votre rapporteur, a estimé devoir constituer une mission d’information du Sénat afin d’examiner la situation, recouper et réunir toutes les informations afin de définir une politique complète de lutte à tous les niveaux. Après avoir auditionné le ministre délégué, le directeur général de la santé, le président de la CNAMTS, les spécialistes les plus éminents de la cancérologie et les représentants des malades, la mission présente son rapport.

    Son rapporteur ne peut que se réjouir de l’émulation suscitée par cette mission et des volontés d’interventions qui se multiplient.

    Ce rapport de la Cour des comptes sur la sécurité sociale de septembre 2000 interpelle directement notre commission lorsqu’en quarante-trois pages, ses têtes de chapitres indiquent : « une mobilisation insuffisante de la population et des professionnels de santé, des difficultés de coordination et des responsabilités mal identifiées, et une articulation avec la prise en charge thérapeutique peu organisée ».

    On ne peut qu’être alarmé lorsque le rapport établit également « que l’information nécessaire à l’élaboration d’une politique cohérente de lutte contre le cancer n’est pas disponible en France et que, même lorsque les données existent, leur exploitation est insuffisante pour autoriser une réflexion sur la corrélation entre les besoins de santé et l’offre de soins. Les moyens financiers engagés tant pour la prévention que pour le dépistage sont mal connus et ceux consacrés aux soins encore plus difficiles à évaluer ».

    Ainsi est mis en lumière le paradoxe « qui fait qu’en France, plusieurs sources sont susceptibles de fournir des informations sur l’ampleur du fléau mais que ces sources sont non coordonnées, rarement recoupées entre elles et restent incomplètes en ce qui concerne la prise en charge des personnes atteintes de cancer. »

    Vous retrouverez dans ces analyses des critiques identiques à celles émises par la majorité des éminents spécialistes que la mission a auditionnés ces deux derniers mois. Elles rejoignent également les conclusions des échanges lors des Etats-généraux des malades atteints de cancer organisés le 25 novembre 2000 par la Ligue nationale contre le cancer.

    Les conclusions de la Cour des comptes révèlent l’ampleur de la tâche à entreprendre : « … Une véritable politique de santé ne sera mise en place que lorsque les différents acteurs, notamment l’Etat et l’assurance maladie, travailleront mieux ensemble et seront en mesure de combiner une approche par pathologie, une approche par population et une approche par producteur d’actes, qu’il s’agisse de prévention, de dépistage, de diagnostic ou de traitement et donc d’évaluer la performance globale du système ».

    Deuxième cause de mortalité en France, première cause de mortalité survenant avant 65 ans, on connaît les ravages de ce fléau qu’est le cancer, contre lequel nous devons mener une véritable guerre.

    Un préalable apparaît en toute lumière : la nécessité absolue de faire du ministère de la Santé un ministère de plein exercice, prospectif, responsable et capable d’évaluer les politiques globales de santé publique. Il convient de renforcer durablement ses moyens budgétaires compte tenu de ses missions, toujours plus nombreuses, la prévention et le dépistage apparaissant de plus en plus essentiels, comme ce qui touche le plus utilement à notre destinée et qui nous concerne le plus intimement.

    La tutelle, si qualifiée soit-elle, exercée sur le département ministériel de la santé, n’est plus de mise.

    L’attitude dogmatique qui considère que la santé ne peut relever que des affaires sociales, est totalement irrationnelle face à la dimension actuelle des domaines directement concernés.

    Elle est enfin une entrave grave au développement sur le long terme d’une politique qui concerne l’ensemble des professions et personnels de santé, aussi bien que l’avenir de la démographie médicale.

    A l’occasion de ses différentes auditions, la mission d’information a constaté le besoin, unanimement exprimé, d’une instance définissant le « cap » de la politique française de lutte contre le cancer, et assumant, à ce titre, un rôle d’impulsion et de coordination que personne ne semble pouvoir (ou vouloir) jouer actuellement.

    Nous nous sommes également attachés à faire entendre la voix des malades atteints de cancer, évaluer les efforts nécessaires pour améliorer la qualité de leurs prises en charge, les inégalités constatées dans l’accès aux soins et le manque d’information des patients.

    Après s’être interrogés sur l’état des lieux de la politique de lutte contre le cancer et constaté ces lacunes particulièrement alarmantes, il nous reste à proposer des mesures correctrices directement en phase avec le quotidien des différents partenaires engagés dans cette guerre perpétuelle contre la maladie.

    Nous nous refusons de traiter des problèmes de santé dans l’urgence. Nous nous battons pour leur rendre leur ambition, leur lisibilité et leur cohérence.

    Note de JC > Hâtons-nous lentement…..

    Votre rapporteur doit convenir que, pendant une vingtaine d’années, les gouvernements successifs ont probablement considéré que les actions menées par la Ligue nationale contre le cancer avec persévérance et réussite, ainsi que par un autre organisme plus spécialisé dans le domaine de l’aide à la recherche (l’ARC), tenaient lieu de politique globale.

    Il est vrai que si la Ligue nationale contre le cancer n’avait pas existé, on peut s’interroger sur la réalité des actions publiques conduites dans ce secteur.

    Les choses étant ainsi désormais, il convient de combler les retards, car il a fallu attendre 1998 pour qu’une circulaire définisse enfin une nouvelle organisation de lutte contre le cancer, sans toutefois en apporter les moyens et tout en convenant -le rapport de la Cour des comptes est là pour l’établir-, de la vacuité des actions entreprises jusqu’alors.

    Tel est l’objectif ambitieux de ce présent rapport.

    Lucien NEUWIRTH

    JC > comme vous pouvez le lire, ce n’est pas par manque de réflexions, mais par manque de coordination impulsive…. Ubuesque !

    ———————–

    INFO Suite :

    Avec plus de 37000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent après celui de la prostate et celui du sein. Il constitue la deuxième cause de décès par cancer dans notre pays. Grâce au dépistage, il est possible d’identifier ce cancer à un stade très précoce et lorsqu’il est diagnostiqué précocement, le cancer colorectal peut être très bien traité (taux de survie à 5 ans de 94%) tandis que s’il est découvert tardivement, les chances de guérison sont beaucoup plus faibles (moins de 5% de guérison au stade IV).
    Or les symptômes de ce cancer passent souvent inaperçus au début puisqu’ils se résument à des problèmes de transit (diarrhée ou constipation) associés à des douleurs abdominales et à la présence (pas toujours repérable à l’œil nu) de sang dans les selles.

    L’Institut national du cancer, organisatrice de cette campagne de sensibilisation, met donc l’accent sur l’importance du dépistage en visant particulièrement les 16 millions de personnes âgées de 50 à 74 ans (94% des cancers surviennent après 50 ans) qui peuvent bénéficier d’un test, pris en charge à 100%, permettant de détecter des traces occultes de sang dans les selles. Il doit être effectué tous les deux ans car le cancer du colon peut évoluer à « bas bruit » pendant de nombreuses années.

    En cas de réaction positive, le médecin peut alors prescrire une coloscopie, examen diagnostic de référence. Selon les autorités médicales, le test employé actuellement, l’Hémoculture II, permet la détection de la moitié des lésions cancéreuses, tout en limitant le recours à la coloscopie qui comporte certains risques.

    Les actions de ce mois s’intègrent dans le plan cancer 2009-2013 qui prévoit de favoriser l’adhésion et la fidélisation à ces programmes pour augmenter de 15% la participation aux dépistages organisés, et de 50% dans les départements rencontrant le plus de difficultés.

    Cette année le thème de la campagne est « 5 min aux toilettes peuvent vous sauver la vie », c’est en pratique le temps qu’il faut pour réaliser le test. Il consiste à prélever, sur trois selles consécutives, deux petits fragments de la taille d’une lentille ou d’un grain de riz qu’il faut déposer sur une plaquette. La plaquette est ensuite à envoyer à un centre de lecture à l’aide de l’enveloppe préaffranchie fournie avec le test. Le kit de prélèvement est disponible chez le médecin traitant.

    Source > pris sur le Net.

    Ouf… maintenant je suis rassuré…. en 2013 tout sera réglé….

    ———————————-

    Toujours dans le contexte de la Prévention du Cancer Colorectal :
    Source :

    Les Conférences de Consensus © SNFGE, 1998
    Jeudi 29 et vendredi 30 janvier 1998
    Forum Rive-Gauche – 75014 PARIS

    En France, le cancer colorectal (CCR) est le plus fréquent des cancers dans l’ensemble de la population. Les données d’incidence fournies par le réseau français des registres de cancers permettent d’estimer à 33 500 environ le nombre de nouveaux cas par an dont 21 500 (65%) sont des cancers du côlon (CC).
    L’âge moyen lors du diagnostic est d’environ 70 ans. Le nombre de décès par CCR est de l’ordre de 15 000 à 16 000 par an. Le CCR est rare avant 50 ans (moins de 6% des cas). L’incidence augmente rapidement à partir de cet âge.

    Je note que les 6% restant n’ont qu’à prier… JC

    Le taux d’incidence du CC a augmenté régulièrement de 1970 à 1990 ; il semble actuellement se stabiliser. En revanche, le taux de décès est resté stable durant les 20 dernières années. Le pronostic s’est donc amélioré. Le taux de survie brute à 5 ans en France est estimé à 41%, le taux de survie relative *1 à 53%.
    L’immense majorité des CCR sont des adénocarcinomes. Dans les pays occidentaux, 60 à 80% des CCR, en particulier les localisations distales, résultent de la transformation d’un adénome. Les adénomes se répartissent à peu près également entre le côlon droit *2 et le côlon gauche. En revanche, un tiers seulement des CCR sont situés dans le côlon droit.

    Selon les données d’autopsie, un tiers de la population est porteur d’un adénome à l’âge de 65 ans. Sur 1000 adénomes, 100 atteindront la taille de 1 cm et 25 deviendront des cancers dans un délai de 10 à 20 ans. Outre la taille, le risque de transformation dépend de la structure histologique. La présence de foyers cancéreux dans les adénomes tubuleux est de 1,3%, de 11,6% dans les adénomes tubulo-villeux et de 14,4% dans les adénomes villeux.
    Il arrive exceptionnellement (0,3%) que des adénomes de petite taille subissent directement une transformation cancéreuse.
    Après exérèse par polypectomie endoscopique, les adénomes peuvent récidiver. Le taux de récidive à 3 ans des adénomes de plus de 1 cm de diamètre se situe autour de 3%. Il est maintenant démontré que la polypectomie endoscopique diminue la mortalité et l’incidence du CCR.
    Dans la population, on identifie trois niveaux de risque de CCR :

    L’espoir d’une prévention primaire simple et facilement applicable, les controverses à propos des stratégies de dépistage, les disparités constatées dans les pratiques diagnostiques, thérapeutiques et dans les modalités de surveillance ont justifié la tenue d’une Conférence de Consensus les 30 et 31 janvier 1998 à Paris.

    Je note que l’Espoir ne fait pas toujouyrs Vivre. JC

    Durant cette Conférence, le jury a répondu aux questions suivantes :

    Le dépistage du cancer colique est-il possible et utile ?
    1) Dépistage chez les sujets à risque moyen

    Deux études contrôlées et randomisées réalisées dans la population générale chez des personnes âgées de 45 à 74 ans, ont démontré qu’un programme de dépistage basé sur le test Hemoccult II® répété tous les deux ans et suivi de coloscopie en cas de positivité, peut diminuer la mortalité par CCR de 15 à 18%, 8 à 10 ans après sa mise en place

    Je note 45 ans et non 50 ans, depuis nous avons perdu 5 années… dire que c’était en …1998 ! JC

    Recommandations :
    Le dépistage du CCR est possible par la recherche de saignement occulte dans les selles, dans le cadre de campagnes de dépistage de masse soumises à des conditions strictes de réalisation.

    Son efficacité pour les sujets à risque moyen ne pourra être définitivement affirmée en France qu’après l’examen des résultats de l’étude bourguignonne et après la démonstration de sa faisabilité par des études pilotes. Il est conseillé de les réaliser rapidement dans des départements aptes à respecter un cahier des charges précis, et de préférence là où il existe un registre du cancer.
    Le dépistage du CCR par la recherche du sang occulte dans les selles ne saurait être proposé à titre individuel par un médecin à son patient en dehors du cadre de campagnes de dépistage organisées.

    Je note que la masse était faible en 2005, preuve étant que malgré la spécialité de mon protologue gastro-entérologue, j’ai découvert mon cancer colorectal en…2005, j’ai fait moi-même mon dépistage de masse…! JC

    Quelles sont les explorations utiles au diagnostic et à la décision thérapeutique ?
    La coloscopie permet le diagnostic du cancer, des lésions associées et l’exérèse des adénomes. Sa sensibilité (95%) et sa spécificité sont supérieures à celles du lavement baryté en double contraste.
    Elle est contre-indiquée dans les syndromes occlusifs aigus. Cependant lorsque la coloscopie est contre-indiquée, de réalisation difficile ou incomplète (sujets âgés, patients avec pathologies multiples), le lavement opaque garde toute sa place.

    Je note que pour mon cas l’opacité était plus que sombre vu que rien ne fut envisagé ! JC

    Recommandations :
    La coloscopie est l’examen de référence. Avec diagnostic et traitement par exérèse endoscopique des adénomes existants.
    L’opacification radiologique doit se limiter aux occlusions aiguës ou en complément d’une coloscopie incomplète dont l’échec est d’origine technique.

    Je note que c’est très clair…! JC

    Prévention, pourquoi n’es-tu pas venue sonner à ma porte ??? JC

    C’était une vue sur la Prévention du Cancer Colorectal….

    Amicalement

    Tous pour un, Tous contre « LUI »

    Jean-Claude

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