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- Ce sujet contient 24 réponses, 13 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par anonymous, le il y a 17 années et 12 mois.
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7 juillet 2006 à 18h21 #32499IVANParticipant
Bonjour,
j’ai 19 ans, celà fait presque 2 ans que je bois, je pensais juste au début faire ça pour délirer avec des copains et copines, mais suite à une rupture avec ma petite amie dont j’étais amoureux ya maintenant + d’un an, ben je n’ai po réussi à compenser par autre chose que l’alcool. C’est une saloperie qui vous attire et qui vous oblige à en prendre mêm si vous savez que ça va vous détruire que + à chaque fois. Je demande de l’aide car j’ai vraiment peur, surtout que mes proches me disent qu’ils comprennent pas, j’ai tout pour être heureux, ce qui est vrai, je viens de réussir le concours mines-ponts. Donc j’ai pas envie de mourir jeune à cause de l’alcool. Surtout que récemment je commence à avoir comme une sorte de picotements au foie, ce qui me fait peur, surtout après avoir lu les risques et symptomes dela cirhose. Que ce soit grave ou pas, il faut absolument que j’arrête, je demande de l’aide mêm si je pense il y a des gens encore beaucoup plus en détresse que moi. Aussi j’aimerais beaucoup être rassuré car cirhose si jeune avec si peu de durée dalcolisme, mais bon tout est possible!7 juillet 2006 à 18h42 #80598anonymousParticipantaccroche toi a cette peur de la cirrhose sans pr autant en faire une psychose.
fixe toi un objectif bien précis et accroche toi.
je ne sais pas si tes potes sont pareils mais si oui change d’univers. fais du sport, oxygène toi ta tte la vie devant toi ne la gache pas pour une maitresse qui ne te veut que du mal.
elle ruine ton porte feuille, après tes relations avec les gens et tu verra par la suite ta santé.
ALLEZ COURAGE et comme ont dit par chez moi BOUGE TOI LE C…..7 juillet 2006 à 18h54 #80600IVANParticipantNon mes potes sont pour la majorité non buveurs. Il est certain que tu as raison, mais le fait de changer d’entourage là en intégrant fin aout l’école des Mines d’Albi, va m’aider à fond. Et là en attendant la rentrée au lieu de boire, faut que je fasse masse de sport. En tout cas merci beaucoup pour ta réponse, c’est clair qu’il faut pas que je gache mon avenir, surtout que comme tu le dis, c’est maintenant surement plus facile que à 45 ans après 20 ans d’alcolisme. En tout cas si j’arrête je souhaite à tous les gens qui ont le même pb de pouvoir être aidés.
Je pense qu’il faut psychoter sur les maladies comme la cirhose, moi c’est surtout ça qui me pousse à arrêter mais le fait aussi de faire fuire les gens. Merci en tout cas pour cette réponse, elle va dans mon sens. Faut que je m’accroche, ma dernière cuite date de mardi 4 juillet 2006. Je le dis pour avoir une trace écrite qui sera sur ce forum.8 juillet 2006 à 17h18 #80613anonymousParticipantbon c bien
coincidence tu as pris ta dernière cuite le jour de mes 23 ans que ce jour te porte bonheur.
ciao amigo8 juillet 2006 à 23h31 #80618IVANParticipantmerci alors, et bon anniversaire. 🙂
10 juillet 2006 à 18h51 #80647brunoParticipantTémoignage d’un alcoolique
Peu à peu, ma vie est devenue un enfer permanent dans lequel plus rien ni personne ne comptait si ce n’est l’alcoolisation de plus en plus intensive de mon corps et de mon esprit. D’esprit il me manquait lorsque j’ingurgitais au choix un litre de pastis, 6 litres de bière…sur douze heures…C’est beaucoup ? Cela est relatif. Certains ont consommé bien plus, d’autres bien moins. Le point commun est la souffrance, quelque soit la quantité ingurgitée.
Mes journées commençaient inéluctablement par le premier verre devenu absolument nécessaire à ma survie alcoolique et à ma déchéance progressive qui s’est avérée en fait rapide et surtout insidieuse.
L’alcool est un ennemi qui s’installe en vous sous une apparence amicale, comme pour mieux vous apprivoiser au début… L’anxiété et l’angoisse ne peuvent lui résister…pour un temps du moins.
Mais il est très doué pour vous faire perdre pied. Une fois bien installé, il devient une partie intégrante de votre personnalité, de tous vos faits et gestes, de toutes vos pensées. Il domine d’ailleurs complètement le malade. Vous le prenez car il est devenu un besoin (physique et surtout psychologique), un facteur de survie mais aussi d’autodestruction. Car l’alcool devient un excellent moyen de suicide lent, en douceur, malgré les heurts qu’il provoque. C’est un long chemin vers l’enfer qui vous attend et qui risque de vous y mener tout droit.
Il est le meilleur moyen de laisser un état dépressif latent ou déclaré de se forger une force, une puissance incroyables. Grâce à lui, des familles se déchirent, les malades accomplissent des comportements qu’ils ignoraient être capables de même oser imaginer.
Les amis, les collègues, la famille se voilent la face au début. Tout comme le malade avant tout. Mais pour ce dernier, devenu maître (alors qu’esclave…) dans l’art du mensonge envers autrui mais surtout envers lui-même, la face est encore plus voilée.
Dans l’intégrisme de l’univers alcoolique, la vérité, la sincérité, la spontanéité n’ont plus leur place. La vie non plus d’ailleurs. Même si ces valeurs avaient une importance capitale pour le malade… avant la consommation chronique, lorsqu’il était comme vous…
Pourquoi l’alcool, pourquoi l’anxiété, l’angoisse, la décompensation dépressive ? Dans quel ordre d’importance ou d’intensité classer ces drames intrapsychiques ? Tout est constitué de variables qui interagissent, la causalité est plurifactorielle. Bien entendu, puisqu’il s’agit de souffrances humaines.
Qui pourrait comprendre la souffrance innommable qu’occasionnent ces maux ? Les petits cons obtus qui jugent plus vite qu’un alcoolique fini sa bouteille ? J’en doute, ils devraient galérer un peu plus pour en avoir une infime idée. Les psychiatres ? Certains, malgré des appels à l’aide successifs s’obstinent à minimiser voire à nier le problème rencontré par le malade, surtout lorsque ce dernier est lui-même un spécialiste de la sphère psychosociale. Les parents ? Ils souffrent aussi. Et puis leur fils n’est pas un alcoolique. Car ils en connaissent, et des vrais ceux-là ! Le conjoint ? Il est entraîné dans la spirale infernale en étant aussi armé pour aider qu’un enfant avec un lance-pierres devant un char d’assaut… De plus, il est le premier à constater son impuissance dans une souffrance qu’il ne peut exprimer. L’enfer alcoolique, c’est que ça se partage, messieurs les bien pensants…Que dire des pourritures qui, sentant une faille insondable dans votre psychisme vous enfoncent pour sortir évidemment vainqueurs d’un combat dans lequel l’alcoolique n’avait aucune chance. Autant demander à quelqu’un souffrant d’une verrue plantaire de courir un marathon pour lui octroyer un peu d’humanisme….
Malgré tout ça, j’ai 36 ans, dont 4 années d’alcoolisation progressive, je m’en suis sorti pour le moment… depuis presque 2 ans, mais un conseil : partage ton vécu avec les Alcooliques Anonymes, ils ne jugent pas, veulent aider et comprennent mieux que personne cette saloperie de maladie !1 août 2006 à 23h09 #81174karmina1Participantbonsoir,
Mon ex est alcoolique et fumeur de surcroit , lis mon post sur alcoolisme tabac et infection pulmonaire
Il a fumé pendant 30 ans , bu pendant 30 ans , j ai divorcé car insupportable ( il était violent quand il avait trop bu) et là cela l a amené à la réanimation où il est entre la vie et la mort .
Il n a que 50 ans , et ses enfants sont des ado de 18 et 15 ans , je te laisse apprécier la situation…..3 août 2006 à 2h39 #81206anonymousParticipantMoi nasser,je buvais ilya 10ans ce jour ci i je dis merci a Dieu .
il faut avoir la foie en soi.
nasser
lomé togo13 août 2006 à 16h58 #81558lucienParticipantBonjour Ivan.
J’ai une petite solution pour t’aider pour ton probléme d’alcool, c’est peut-être dure à croire, mais c’est de faire du sport. Si tu n’as pas de contre- indication, la course à pieds est excellente pour éviter de rechuter dans l’acool. Essaies de démarrer tout doucement en marchant et en courant à petite foulée sans te fatiguer deux à trois fois par semaine, 1/2 heure, ça sera bénéfique.
Je te souhaite bonne chance.17 août 2006 à 10h43 #81659mamutParticipantBonjour Ivan,
personnellement je sais que se faire hospitaliser dans une clinique adaptée est un excellent moyen. C’est dur, très dur, mais cela marche, avec un bon suivi psychologique tu gagneras. Parfois il bon d’essayer de s’en sortir seul, mais ce n’est pa stoujours possible alors pense à cette solution et adresse toi à un psy qui pourra t’aider et éventuellement t’hospitaliser si c’est nécessaire.
Je te souhaite beaucoup de courage et de réussir dans ta vie
24 août 2006 à 18h20 #81880GérardParticipantBonjour Ivan,
Je suis alcoolique abstinent,et je comprend bien ta situation.Il faut te dire que déjà si tu as conscience de ton état et que tu veut t’en sortir c’est déjà 50% de guérison car il ne faut pas se leurer,l’acoolisme est une maladie.
Ce que je te conseil,c’est d’aller voir ton médecin traitent et de lui parler de ton problème avec l’alcool.Il te fera certainement faire une prise de sang,gama,tryglicérides… pour voir l’état du foie et de ton organisme.Moi aussi je sentais des picottements à ce niveau.Tu peux demander de faire un sevrage soi en ambulatoire avec ton médecin ou dans un centre pendant une semaine ou trois comme tu veux.Personnellement,j’ai essayé en embulatoire mais j’ai tenu 6 mois d’abstinance,j’avais rechuter,je me suis remis à boire de plus en plus, j’étais retombé dans cette spiral.J’ai décidé de faire un sevrage dans un centre pedant une semaine j’en suis ressortit frais comme un gardon,mais j’avais parfois des flashs;c’est à dire l’envie irrésistible de boire.J’ai donc demandé de faire une cure de 3 semaines et ensuite une post cure où là j’ai retrouvé mes repaires et je peux dire que je suis fier de moi car maintenant je ne suis plus esclave de ce poison,de cette drogue.Il faut se dire qu’on ne guérit pas l’alcoolisme,on se soigne en restant abstinent.Mais tu verras avec les medecins et surtout les psychologues,les réunions de groupe tu auras des outils qui te pemrttrond de vivre libre.Je suis en ton entière disposition pour approfondire cette discution,car il ya beacoup à dire.A plus25 août 2006 à 7h15 #81897anonymousParticipantc vraiment par hasart si je suis tomber sur toi . sa me fait sourire de lire toutes les reponses pour t aider g 48 ans g commencer a boire sans m en rendre compte des 8ans je crois . MON ENTOURAGE ne m as rien di jusque 40 ans c super non je suis descendu tres bas g perdu pas mal de choses c est mon toubis qui as eu le courage de me dire jean claude g un probleme avec toi je ne c plus comment faire pour te soigner sans pour sa me dire que j etais alcoolique et m as demander de rencontrer une personne .celle ci direct m as ballancer je peut rien pour vous tant que vous serez alcoolique . c enfin que je savait .g alor cogiter et demander de l aide .g fait 5cures en deux ans .la derniere c au mont blanc 74 .elle as durer 6 mois cela fait 5 ans que je ne boit plus mais suis toujour inquiet de reprendre un verre sans l alcool tu voi la vie differemment tu pense trop et tu sourit moin c claire je ne pense pas que le fait de rencontrer des gents qui on bu avant et qui soi disant ont arreter puisse t aider tout comme moi je suis en train de le faire .il n y a que toi qui puisse t aider je sais c con a dire .ne pense pas que c facile ne pense pas y arriver seul . ne compte pas sur tes soi disant ami essaye de trouver un toubib qui boit ou qui a bu pour en parler pour moi sa as etait le cas et je lui ai fait confiance sa ma aider . je ne te di rien pour la suite ny pour toi ny pour moi salu
25 août 2006 à 10h25 #81901pirlouitParticipantBonjour Ivan,
Je rejoins tout à fait l’avis de Gérard. Une cure de désintoxication de 3 semaines, lorsqu’on souhaite vraiment s’en sortir, c’est tout à fait salutaire. Un suivi psychologique aussi est important: pour mieux te comprendre, pour te reconstruire, pour apprendre à appréhender la vie et ses embûches sans rechuter et t’affermir dans ta décision de ne plus toucher un verre.
Une chose importante à savoir: tu ne peux pas arrêter de boire tout seul, comme ça, du jour au lendemain, sans appui médical. N’écoute surtout pas les conseils du genre « arrête, fais du sport, pense à autre chose… ». Oui, pour après, quand tu seras sevré. Le sevrage radical sans médicaments et sans la surveillance d’un médecin peut causer des dégâts importants: ton système nerveux, ton système digestif, ton cerveau sont abîmés par l’abus d’alcool, il faut les soigner; tu risques aussi, en arrêtant de boire du jour au lendemain de faire une crise d’épilepsie due au manque brutal que tu imposes à ton corps habitué à sa quantité quotidienne… Le mieux, effectivement, c’est de commencer à en parler à ton médecin traitant et lui demander de t’aiguiller vers des établissements spécialisés. C’est un passage obligé vers une nouvelle vie que je te souhaite belle et longue. Accroche-toi et prends les bonnes décisions. Pirlouit3 octobre 2006 à 1h37 #84060taliaParticipantbonjour ce message s’adresse à Bruno, j’ai adoré le contenu de ton message et la qualité de ta reélexion; si tu me lis je serai heureuse que tu me répondes; merci d’avance, ou merci à tout ceux qui veulent répondre.
je vis un enfer car je vois mon amour, mon petit ami sombrer de plus belle dans l’alcool;
alors qu’il soutieint qu’il va bien et que ce n’est rien, il se lève la nuit pour vomir presque toutes les nuits, de plus son échographie a montré que son foie avait grossit, qu’il a augmenté de volume, c’est déjà grave en soi mais il refuse de l’admettre et d’aller faire la prise de sang demandée par le médecin car il n’aime pas celà!
je suis dans un tourbillon infernal avce lui qui consiste à essayer de lui montrer tout mon amour et ma tendresse, de tenter de le faire parler afin qu’il se confie à moins pour le soutenir, l’alléger de ses peines, mais il reste assez secret et bien qu’il m’aime énorméent aussi, il reste assez silencieux la plupart du temps.
il dit que l’alcool le rend plus jovial et que celà le décoince mais il boit trop, beaucoup trop; une bouteille de pastice, il n’en achète pas souvent, mais quant il en a une il la déscend en 2 jours, sinon c’est des dizaines de bières à 8 et 12 degrés dans la journée, il fume beaucoup aussi !
je l’aime de tout mon coeur et celà fait 2 ans que nous sommes ensembles mais aujourd’hui je sais qu’il va vraiment mal et il ne veut pas se l’avouer, il est toujours en train de dédramatiser et sitot que l’on termine les discussions il repart acheter de l’alcool, ce qui le rend vraiment différent car il a un traitement en meme temps pour ne pas déprimer et pour ne pas « psychoter », il est aussi en train de sortir de 5 ans de prsie de drogues dures. Cela ne fait que 5 mois qu’il ne prend plus de drogues. Cette bataille contre la drogue c’est moi qui l’ai menée avce lui et contre la drogue pendant 2 ans mais avec l’alcool voilà une autre bataille qui s’annonse, je suis épuisée mais je ne veux pas l’abandonner.
je veux qu’il soit heureux et je sais que ce comportement vient d’une souffrance on ne peut plus profonde et aigüe. sa famille a été audieuese pendant 2 0 ans avec lui et il est très sensible, généreux et humain, c’et un être d’exception et de mérite car il n’est jamais mauvais!
au contraire, il est doux et aiamant.
JE VOUS EN PRIE, QUICONQUE PEUT M’AIDER EN M’AIGUILLANT DE CONSEILS N’IMPORTE LESQUELS CAR JE SUIS à bout et mon amour est très jeune, il ne mérite pas cette souffrance, personne ne la mérite et je vous souhaite à tous du fond du coeur toute la paix possible et que votre vie soit toujours pleine de sérénité. Nou sommes tous ensemble une victoire contre les poisons, contre la déchéance. Dans chaque coin de ce monde il y a qualqu’un qui nous aime.
L’espoir est évident, on peut le trouver partout.
MERCI D’AVANCE à TOUS et à toi bruno si tu me réponds.
talia14 octobre 2006 à 7h17 #84721rachidParticipantbonjour talia une dependance a l alcool est imaginaire l ethanol fatigue perturbe le sommeil il angoisse en baissant le taux de la serotonine donne des migraines matinales a cause de la dilatation des vaisseaux du cerveau il ya une hypoglycemie le matin et une grande deshydratation donc pour soulager tout ca la le grand buveur prend beaucoups d alcool le lendemain et ca devient 1 cercle vicieux donc explique doucement a ton copain que l alcool ne lui rend pas service bien au contraire c est son pire enemi autre cause mageur de l alcoolisme c est la sensibilite la timidite la phobie sociale la sensation d etre persecute et le manque de confiance en sois due a l education donc une therapeutique comportementale s impose l arret de l alcool se fait par etapes donc prise de vit b1 b6 b9 b12 calcium et magnesium du traxene pendants pendant 3 mois
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