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anonymous
Participant

voici ce que j ai trouvé sur vulgaris….

Nom donné par le médecin français Laennec à tous les bruits anormaux qui sont entendus pendant la respiration au moment de l’auscultation grâce à l’utilisation du stéthoscope.

Cause
Ils sont consécutifs au passage de l’air dans les bronches (chacun des conduits aériens issus de la division de la trachée en deux et chacune de leurs ramifications). Ils peuvent être également secondaires à la présence de liquide accumulé dans les conduits précédemment cités, dans les alvéoles (petites cavités situées à l’extrémités de la division plus petite d’une bronches c’est-à-dire la bronchiole au niveau de laquelle vont s’effectuer les échanges gazeux (oxygène gaz carbonique) avec le sang.
Quelquefois ils sont produits par un rétrécissement plus ou moins important et réversible des canaux aériens précédemment cités.

On distingue :
1) Les râles crépitants qui sont des bruits entendus pendant la respiration d’un individu présentant une maladie pulmonaire et ressemblant au bruit que produit du sel que l’on fait brûler. Laennec, grâce à la mise au point de son stéthoscope, a réussi à entendre distinctement ces bruits pour la première fois. Ils sont comparables à celui de la crépitation correspondant à la sensation tactile ou parfois audible que l’on entend quand un individu marche dans la neige. Les râles crépitants sont des bruits fins et rapides, secs, égaux entre eux et espacés régulièrement. Il apparaît à la fin de l’inspiration c’est-à-dire quand un individu remplit ses poumons d’air. Ils se rencontrent tout particulièrement chez les patients présentant un début de pneumonie et sont comparables au bruit provoqué par le froissement d’une mèche de cheveux.
Laennec distinguait le râle crépitant de retour correspondant au râle plus gros et plus humide que le râle crépitant proprement dit que l’on entend à la troisième période de la pneumonie. En fait, il s’agit plutôt d’un râle sous crépitant présent quand il existe une infection pulmonaire et donc consécutif à un comblement des alvéoles pulmonaires par une sérosité (liquide inflammatoire). Les râles crépitants sont soit localisés comme dans la pneumonie soit diffus comme dans la fibrose pulmonaire ou encore dans l’œdème du poumon. Ils peuvent être consécutifs à une atteinte des alvéoles et du tissu pulmonaire proprement dit.

2) Les râles sous crépitant sont des bruits comparables aux râles crépitants mais n’en ayant pas tous les caractères. Ils sont audibles quand il existe une congestion pulmonaire. D’autre part, ils sont moins secs et apparaissent plus au moment de l’expiration que de l’inspiration.

3) Les râles ronflant appelés également ronchus sont perçus essentiellement à l’expiration (le patient vide ses poumons) et quelquefois à l’inspiration. Le bruit du râle ronflant est comparable à un ronflement. Les ronchus proviennent de l’accumulation de sécrétion dans les grosses bronches tout particulièrement au moment de la bronchite. Cette hypersécrétion de mucus (liquide de protection) au niveau des muqueuses des bronches (couche de cellules protégeant l’intérieur des bronches au contact de l’air). La surproduction de mucus est permanente, et réapparaît constamment (période dépassant trois mois et s’étendant au moins sur 2 ans), ceci en l’absence de toute autre maladie de l’appareil respiratoire. Elle se traduit par une toux grasse et des expectorations (expulsions) de crachats contenant des débris de cellules mortes et parfois du pus.

4) Les râles sibilants prédominent comme pour les râles ronflants à l’expiration. Ils ressemblent à un sifflement et traduisent un rétrécissement des bronches comme dans l’asthme entre autres.