scanner hélicoidale et

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anonymous
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scanner hélicoidale et angiographie

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Le scanner

But:

visualisation par l’image de toutes les parties du corps, de l’anatomie normale et anormale (malformation, variante, maladies inflammatoires, infectieuses, traumatiques, tumorales). Contrôles d’évolution.

Technique:

le scanner permet l’obtention, par des rayons X, d’images  » en tranches  » en général obtenues dans un plan perpendiculaire à l’axe du corps, reconstituées par ordinateur. Des images dans tous les plans de l’espace peuvent également être recalculées. Le patient, sur la table d’examen, se trouve au centre de rotation d’un appareil annulaire, constitué par un émetteur à rayons X et une série de détecteurs. Cet ensemble tourne autour du patient de manière continue, à la vitesse angulaire d’environ un tour toutes les 0,8 secondes, selon l’appareillage. Un ordinateur reconstruit les images dans le plan de l’anneau. Une technique moderne, dite scanner hélicoïdal, permet l’acquisition en continu des coupes, la table sur laquelle est couché le patient se déplaçant continuellement de quelques millimètres par secondes. Il est ainsi possible d’examiner toute une région (par exemple les poumons) en une vingtaine de secondes, en demandant au patient de retenir sa respiration pendant ce temps. Les images, ainsi acquises de manière hélicoïdale, sont reconstruites  » en tranches « , comme pour un scanner standard.

Indications:

visualisation de l’anatomie normale et anormale, des malformations, des maladies inflammatoires, dégénératives, infectieuses, traumatiques, tumorales. Evolution sous traitement.

Préparation avant l’examen:

pour la plupart des examens, il faut être à jeun pendant trois heures. Pour les examens de l’abdomen, le patient doit boire une certaine quantité de produit de contraste. Pour les examens du bas abdomen, il y a lieu d’administrer en outre une petite quantité de contraste par voie rectale (lavement). Le patient peut prendre ses médicaments comme d’habitude. Contrairement à l’IRM, où des problèmes de claustrophobie sont parfois rencontrés, le CT-scanner est en principe bien toléré par les patients. Les enfants peuvent se faire accompagner par un proche (par exemple leur mère si celle-ci n’est pas enceinte).

Déroulement de l’examen:

le patient est allongé sur le dos (occasionnellement sur le ventre), sur un lit mobile qui glisse doucement dans un appareil en forme d’anneau, dont le diamètre intérieur est de 60 à 70 cm. Contrairement à l’IRM, l’anneau est largement ouvert. Il est muni d’un système d’interphone. Comme pour tout examen radiologique, il est important que le patient soit parfaitement détendu et tranquille, tout mouvement se répercutant sur la qualité des images. L’examen peut durer de 15 à 60 minutes, selon les régions à étudier. L’examen est indolore.

Risques:

cet examen nécessite possiblement l’injection intraveineuse de produit de contraste iodé. Comme la plupart des médicaments, ce produit peut rarement provoquer des réactions allergiques. Une allergie ou de l’asthme doivent absolument être signalés. A cause du produit de contraste, l’examen est en partie contre-indiqué chez les patients souffrant d’insuffisance de la fonction rénale. L’examen est en principe également contre-indiqué chez les femmes enceintes.

Résultats:

le médecin radiologue fait une première interprétation des images sur l’écran, pendant que le patient est dans la salle d’examen. Après son départ, les images sont reproduites sur un film que le médecin reverra en détail pour une interprétation définitive. Un compte-rendu écrit sera envoyé au médecin demandeur, lequel communiquera le résultat complet au patient.

L’angiographie

But:

visualisation par l’image des artères (artériographie) et/ou des veines (phlébographie) du corps, ainsi que de la vascularisation des différents organes. Visualisation de certaines anomalies et/ou maladie de ces organes (dévascularisation, hypervascularisation, tumeurs).

Technique:

l’angiographie conventionnelle requiert la mise en place dans le circuit artériel (ou veineux) examiné d’un cathéter (tube semi-rigide très fin, environ 1 mm de diamètre) et l’injection locale de produit de contraste iodé. Ce produit de contraste suit le flux sanguin et est visualisé par une ou plusieurs séries de clichés radiologiques effectués en série, à cadence rapide (p.ex. un cliché par seconde). En règle générale, le cathéter est introduit par ponction directe de l’artère fémorale (au pli de l’aine), préalablement anesthésiée, ou dans une veine du dos du pied (phlébographie).

Indications:

artériosclérose (vaisseaux du cerveau et du cou, des bras, de l’aorte, des artères rénales, digestives, ainsi que des artères des jambes). Localisation d’une hémorragie (traumatique, tumorale par ex.). Vascularisation de tumeurs. Malformation de vascularisation, variante, planification préopératoire (avant transplantation d’organes par ex), contrôle post-chirurgie ou intervention.

Préparation:

Il n’y a pas de préparation particulière avant l’examen, hormis un jeûne de 6 h, et l’arrêt, selon les directives du médecin-traitant, de médicaments anticoagulants (Sintrom). Les médicaments contre l’hypertension artérielle doivent, par contre, être pris comme d’habitude.

Déroulement de l’examen:

le patient est allongé sur le dos, sur un lit mobile, au-dessus duquel se trouve un appareil radiologique. La plupart des examens se font par ponction artérielle directe de l’artère fémorale (au pli de l’aine). Dans certains cas, un autre abord peut être utilisé (artère axillaire, artère brachiale, respectivement à l’aisselle ou au pli du coude). Le point de ponction est anesthésié localement. L’introduction du cathéter dans les artères, (respectivement les veines, selon le type d’examen), n’est pas du tout douloureux. Hormis l’anesthésie locale au point de ponction ainsi qu’une possible gêne (vague de chaleur) lors de l’injection du produit de contraste, l’examen peut provoquer une douleur modérément importante, momentanée, notamment dans les jambes. Pour des raisons d’asepsie, le médecin radiologue et le technicien en radiologie qui l’assiste sont revêtus de vêtements et de gants stériles, ainsi que de masques. Le patient est par ailleurs recouvert d’un champ stérile. Comme pour tous les examens radiologiques, il est important que le patient soit parfaitement détendu pendant la durée de l’examen, en particulier pendant la prise de clichés, afin que ceux-ci soient de bonne qualité. L’examen peut durer de 30 minutes à 1 heure.

Risques:

Afin de minimiser le risque d’hématome, le site de la ponction artérielle est manuellement comprimé pendant dix minutes suivant l’examen. Le patient reste sous surveillance à l’hôpital pendant six heures. Un pansement compressif est mis en place pour cette durée.
Comme la plupart des médicaments, le produit de contraste peut rarement provoquer des réactions allergiques. Une allergie ou de l’asthme doivent absolument être signalés. A cause du produit de contraste, l’examen est en partie contre-indiqué chez les patients souffrant d’insuffisance de la fonction rénale. L’examen est en principe également contre-indiqué chez les femmes enceintes.

Résultats:

durant tout l’examen, le médecin radiologue regarde et interprète les images, mais celles-ci ne sont définitivement interprétées que par la suite, une fois les images reproduites sur film. Un compte rendu écrit de l’examen sera envoyé au médecin demandeur, lequel communiquera le résultat complet au patient.