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La maladie de la Peyronie qui survient aux alentours de 50 ans est une maladie qui survient pas de cette façon.
Il s’agit d’une déformation de la verge à type de virage (coudure…sans jeux de mots) avec impossibilité de redresser le pénis.
Cette maladie bénigne est peu fréquentes mais parfois douloureuse.
Elle a été découverte par François Gigot de La Peyronie, premier chirurgien du roi Louis XV.
Il s’agit d’une perte d’élasticité de certaines zones du pénis (plaques fibrose) celle-ci apparaissent au niveau de l’enveloppe qui entoure les corps caverneux. Les corps caverneux sont des zones anatomiques qui permettent l’érection de la verge qui devient alors le phallus.
Donc la déformation apparaît au moment de l’érection. Cette déformation est d’apparition progressive (ceci est important pour le diagnostic). Elle nécessite dans ce cas une consultation chez un médecin généraliste et éventuellement un médecin urologue ou gynécologue.
Parfois avant les premiers symptômes l’homme s’aperçoit que son érection entraîne quelques douleurs qui disparaissent au moment où les plaques apparaissent.
L’examen du patient, grâce à la palpation, met en évidence les plaques dures à condition que la verge ne soit pas tendue c’est-à-dire en érection. les plaques (qui sont vers le haut) entraînent une torsion supérieure c’est-à-dire vers le haut habituellement.
Ceci entraîne une répercussion psychologique variable selon les individus. Certaine personne se refuse à avoir des relations sexuelles alors que cela ne présente aucun risque ni pour la partenaire ni pour l’individu lui-même qui présente cette affection de la Peyronie. Cette plicatures de la verge ne doit pas entraîner de répercussions psychologiques mais malheureusement celles-ci sont quelquefois incontrôlables.
Le plus souvent l’évolution cesse au bout de quelques années. Si, après deux à trois ans voir quatre ans la courbure n’évolue pas cela signifie que l’évolution est stoppée.
Le traitement (qui ne sont pas très efficaces) classique comportent des antioxydants tels que la vitamine E.
Certaines équipes médicales préconisent des médicaments contenant du tamoxifène ou de l’aminobenzoate de potassium voire duvérapamil, ou de laprocarbazine. Ces médicaments n’ont pas fait la preuve de leur efficacité.
En fait, en réalité la seule thérapeutique efficace est la chirurgie quand la maladie est particulièrement délétère et entraîne des répercussions graves sur le psychisme du patient.
Il faut savoir que ce type d’intervention chirurgicale entraîne une diminution de longueur de la verge (raccourcissement) allant de 5 à 3 cm.
Une prise en charge psychologique est importante et le dialogue avec sa partenaire également.
Bon courage