Eest-ce qu’on vous a dit

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anonymous
Participant

Eest-ce qu’on vous a dit seulement tachycardie élevée ou bien qu’on vous a donné un autre diagnostic ? Car pour obtenir des renseignements supplémentaires il faut pouvoir avoir le nom de diagnostic au moins.

Voici ce que l’on peut dire sur la tachycardie.

Les tachycardies peuvent être auriculaires c’est-à-dire partir des oreillettes cardiaques ou encore supraventriculaires ou ventriculaires c’est-à-dire partir des ventricules cardiaques. D’autre part elles peuvent régulières ou irrégulières.

Les tachycardies sont ressenties comme une sorte d’emballement du coeur.

Il est nécessaire de connaître le début, le caractères, la façon et les signes qui accompagnent la tachycardie.

Est-ce que le début est brutal ou bien ce début est-il progressif ?

La tachycardie est-elle régulière ou irrégulière ?

D’autre part la tachycardie s’arrête-t-elle spontanément ou non ou encore s’arrête-t-elle brutalement ou progressivement ?

Enfin, existe-t-il des signes accompagnateurs éventuellement. Par exemple au cours de certaine tachycardie l’individu souffrant de tachycardie ressent un besoin urgent d’uriner ou de vomir par exemple.

En ce qui concerne les tachycardies auriculaires il faut différencier fibrillation auriculaire qui s’explique par des contractions survenant au niveau des oreillettes qui débordent en quelque sorte des contractions qui vont survenir au niveau des ventricules. C’est-à-dire que l’influx nerveux qui devrait naître du sinus de Keith et Flack de façon à être harmonieux et à se propager dans le reste du tissu de l’oreillette en fait il nait simultanément en plusieurs points des oreillettes. Il s’agit d’une fibrillation, ce que l’on appelle fibrillation auriculaire qui est souvent perçue comme des palpitations irrégulières et rapides. Dans ce cas-ci on pratique un électrocardiogramme il est facile de reconnaître cette variété de tachycardie.

Les tachycardies auriculaires sont relativement fréquentes après 50 ans chez les individus qui ont une valvulopathie mitrale c’est-à-dire une atteinte des valves mitrales. Les tachycardies auriculaires peuvent également être révélatrices de fonctionnement exagéré de la glande thyroïde.

Le traitement des tachycardies auriculaires nécessite des médicaments antiarythmiques. Le plus souvent il suffit de rétablir un rythme sinusal c’est-à-dire un rythme normal physiologique. Dans certains cas plutôt rare, il est parfois nécessaire de faire ce qu’on appelle un choc électrique externe ce qui de rétablir un rythme sinusal c’est-à-dire un rythme normal. il existe d’autres tachycardies auriculaires qui sont la tachycardie paroxystique supraventriculaire et la tachysystolie ainsi que le flutter auriculaire. Dans ce cas on constate une accélération rapide du coeur mais rrégulières et organiser. Le patient ressent comme un emballement qui est régulier et rapide au niveau du coeur et le diagnostic se fait grâce à l’électrocardiographie il faut d’autre part effectuer un bilan cardiaque complet.
La maladie de Bouveret fait également partie de tachycardie auriculaire. Le plus souvent les patients connaissent la maladie et ils arrivent à réduire ce type de tachycardie en effectuant des manoeuvres que l’on appelle manoeuvres vagales qui ont pour but d’entraîner la formation d’un réflexe qui va stopper brutalement la tachycardie. Ces manoeuvres vagales sont par exemple des efforts faits pour vomir ou encore la compression oculaire, c’est-à-dire que l’on appuie sur les yeux. L’absorption très rapide d’un verre d’eau particulièrement glacée constitue également une manoeuvre vagale. Dans le cas où les manoeuvres vagales ne donnent pas de résultats, ou bien si le patient ne veut pas effectuer ces manoeuvres vagales il peut s’injecter rapidement une intraveineuse de médicaments ayant le même effet. Néanmoins ce type de patient nécessite un traitement antiarythmique de façon régulière.

La stimulation endocavitaire permet de traiter la tachycardie paroxystique supraventriculaire, le flutter auriculaire et la tachysystolie. Dans certains centres spécialisés en cardiologie. Il faut dans ce cas monter par l’intermédiaire d’une veine fémorale (à la racine de la jambe à l’intérieur des cavités cardiaques droites une sonde qui permet d’émettre plusieurs impulsions électriques finissant par inhiber la tachycardie. Dans ce cas il faut également un traitement cardiologique d’entretien. Voici donc ce que l’on peut dire pour résumer les tachycardies auriculaires.

En ce qui concerne les tachycardies ventriculaires, il y a moins de choses à dire.

La tachycardie ventriculaire est ressentie également comme un emballement rapide irrégulier du coeur. La tachycardie ventriculaire ne survient pas ou très rarement sur un coeur sain. Les individus souffrant de tachycardie ventriculaire nécessitent un traitement urgent car il existe un risque d’évolution vers une fibrillation ventriculaire c’est-à-dire que les contractions du coeur sont inefficace et l’évolution risque de se faire vers un arrêt cardiaque.

Pour résumer devant une tachycardie qui se prolonge ou qui récidive il faut consulter un service de cardiologie pour par exemple faire des bilans complémentaires durant l’accès de tachycardie et essentiellement un électrocardiogramme qui va permet de préciser le type exact de la tachycardie de façon à orienter les soins et prendre des décisions surtout s’il s’agit d’une tachycardie ventriculaire. Par la suite le médecin complète le bilan en recherchant une étiologie c’est-à-dire une cause à cette tachycardie. La cause est soit extracardiaque soit cardiaque proprement dit.